L'agence France-presse annonce la possibilité d'un état d'urgence d'une durée indéfinie dans le texte de loi. Attendons plus d'information mais ça pue exponentiellement tout ça. On est en état d'urgence depuis à peine trois semaines, on en a encore pour presque trois mois, et ça nous bourre déjà le mou à vouloir prolonger ça à l'infini.
edit: sinon une vidéo compilant les violences policières de la manifestation de dimanche dernier - essentiellement envers des manifestants pacifiques.
Ppfpfpfpfpf on savait que tu supportais déjà le complot mondial contre l'objectivité
Down, arrête, tu nous fais mal, ne vois-tu donc pas ? Mais non, c'est vrai, tu es aveuglé par ce qu'on appelle ton biais de confirmation, cf plus haut tmtc, c'est toi-même qui l'a mis... Un peu d'objectivité, merde, désinscris-toi voyons. On voit clairement que ta vidéo est orientée et que tu veux alimenter la rage de nous quoi. C'est inconcevable d'être si borné dans son opinion, accepte tes erreurs, ces manifestants nous brisent sévèrement les couilles, ils crachent sur les CRS, violent leurs MAMANS, LEURS MAMANS
DOWN !! Je n'en peux plus, je m'en vais d'
AK.
Après ce petit sketch en mode "too much", non content d'avoir déblatéré toute ma science de l'ignorance, je veux redevenir un dissident de l'état et donc je veux m'exprimer normalement, comme d'habitude, quoi.
C'est dommage qu'il manque dans la vidéo les fameux "manifestants radicaux" qui ont balancés des bougies de l'autel sur les policiers. Même si ce fait est explicitement cité par l'auteur du post Facebook, j'aurais aimé voir ça de mes propres yeux. La foule peut s'auto-réguler apparemment, vu ce qui est dit après :
J'ai entendu les JT dirent que les manifestants radicaux auraient pillé l'autel des victimes. Mais sur place, j'ai vu des hommes cagoulés prendre des bougies pour les jeter sur les policiers, j'ai vu des pacifistes s'organiser pour les en empêcher, et j'ai surtout vu la police piétiner cet autel que les pacifistes protégeaient.
Une plus longue citation, issue du
même blog :
Je ne saurais dire ni à quel endroit, ni à quel moment les "violences" ont commencé. J'ai vu, au loin, des chaussures voler sur les CRS, mais aussi des bouteilles en verre... Avec ma mère, mon petit frère, mon conjoint et mes amis, on a senti les fumigènes envahir toute la place. Ma mère voulait partir, mais nous ne trouvions pas d'issue. Nous nous sommes dirigés vers une bouche de métro quand un groupe de personnes cagoulées a subitement attaqué le cordon de CRS à côté de nous. Alors même que des militants pacifistes étaient assis en face de la police, les mains en l'air, d'autres tenant des fleurs empruntées sur l'autel hommage aux victimes du 13 novembre. Les projectiles de ces gens cagoulés tombaient non seulement sur les CRS, mais aussi sur les pacifistes.
En les voyant brusquement lancer tout ce qu'ils avaient dans leurs mains, je me suis vue courir entre les cagoulés et les pacifistes, faire de grands gestes avec mes bras en direction des lanceurs de pierres et autre en criant : "Non ! Arrêtez ! Ne faites pas ça !" Je me suis protégée avec ma pancarte, esquivant un projectile. Mon petit frère derrière moi en a lui aussi évité un de justesse.
Ma mère est partie avec lui de l'autre côté de la place. J'aimais mieux les savoir à l'abri, en sécurité loin de ce chaos. Mon conjoint, un ami et moi avons décidé de rester encore. Je voulais tout voir de mes yeux, je voulais savoir ce qu'il se passerait, je voulais tenter de raisonner ces fous cagoulés. Mon petit copain a pris un groupe de cagoulés à partie, les sommant d’ôter leur masque pour assumer leur connerie, les insultants, les traitant de lâche se cachant derrières les pacifistes. Ces derniers continuaient de faire face aux CRS, certains assis, d'autres debouts, mains en l'air. Les CRS ont riposté en lançant des fumigènes dans le tas, ainsi que des grenades assourdissantes. Les pacifistes ont tout pris, les cagoulés, planqués derrière n'ont rien eu. Dans le même temps, le plus gros de la foule s'était réfugié de l'autre côté de la place de la République, à l'opposé de ces échanges violents, et attendait, semble-t-il, de pouvoir passer le cordon de CRS au compte goutte. J'ai vu les CRS se trouvant de mon côté de la place, ceux là même qui nous balançaient fumigènes et grenades assourdissante, tirer en l'air au loin des grenades fumigènes. Elles ont dessiné un grand arc de cercle dans le ciel au dessus de nos têtes, se sont séparées en plusieurs autres grenades fumigènes avant de tomber dans la foule, de l'autre côté de la place où il n'y avait pas de violence, seulement des gens voulant fuir, semant la panique de tout côté. A cet instant précis, les CRS ont lancé une charge sur nous. Moi, j'étais suffisamment en retrait pour ne pas être bousculée. D'autres en revanche se sont fait violenter. Les pacifistes enfumés, piétinés, blessés devant. Les cagoulés, bien protégés, planqués derrière.
Peut-être qu'à ce moment, les projectiles étaient EN PARTI, je dis bien EN PARTI, justifiés. Me mettant dans la peau d'un policier, ça doit être dur de différencier les gens dans la foule, et peut-être que l'unique soluce était de bombarder dans le tas. D'ailleurs, ça me rappelle étrangement ces états qui bombardent la Syrie et qui
Nous nous excusons de la gène occasionné par ce propos perturbateur que constituait la suite de la phrase, cependant, suites à certaines directives, nous avons dû intervenir. Merci de votre compréhension
Et à la fin Allah Ahkbar, c'est ouf, vous ne trouvez pas ?
La demi-mesure est difficile à appliquer dans ce genre de circonstance, seulement, une fois les extrémistes partis, je pense qu'il était très dispensable d'appliquer ces violences inouïes sur des victimes, des gens qui sont innocents.
Les CRS ont chargé. Pourtant cela faisait bien cinq minutes que les projectiles avaient cessé de voler. Cinq minutes que ces lâches cagoulés s'étaient sauvés ou planqués. Et ils nous ont chargé sans aucun égard pour l'autel hommage aux victimes du 13 novembre. Des pacifistes sont tombés sur les fleurs et les bougies, les hommes de plexiglas ont piétiné ce qu'il restait de cet hommage. La police a pris la statue. Nous n'avions plus aucune raison de rester.
Et après, on a le droit à
ça ?Alors, je tiens, pour rappel, ce sujet, on parlait de Vendredi 13 novembre, puis l'état d'Urgence. Nous avons ici les conséquences directes de l'état d'urgence, ce protocole sensé protéger la population.
Je vous laisse avec ce post d'un odieux connard. Saleté de démocrate va !