Si la sociologie tente d'expliquer les comportements terroristes en dehors du crédo gouvernemental, c'est déjà un peu excuser. Or le terrorisme est inexcusable. Vous voyez bien le genre de sophismes auquel on aboutit.
Pourtant, avec l'attentat de Nice, on vient de voir l'échec du tout sécuritaire. Pour rappel, Nice est l'une des villes de France dans laquelle fut appliquée une politique policière extrêmement poussé, notamment avec l'installation d'un important système de vidéo surveillance. Malgré tous ses efforts, cela na servi à rien pour empêcher l'attentat. Et on aura beau augmenter le nombre de patrouilles militaires ou policière dans les villes de province ou à Paris, à moins que l'on mette quelqu'un derrière chaque personne, on ne peut pas être partout: même des états archi sécuritaire confrontés à des attentats au quotidien comme Israël ne peuvent exclure un risque zéro. Si n se contenter de condamner sans comprendre, on ne fera que reproduire les mêmes erreurs encore et encore. Le gouvernement jusqu'à maintenant ne cherche nullement à expliquer le terrorisme d'ailleurs: on le voit bien, avant que la revendication par l'Ei de l'attenta de Nice ne se fasse connaitre, le terme d'islamiste était utilisé à la va vite. Il aurait pu s'agir pourtant de terrorisme domestique, de n'importe quel autre situation, mais aujourd'hui, agiter l'épouvantail qu'est le terrorisme international est une habitude de la classe politique, tout bord confondu, l'utilisant afin de faire pousser leur agenda. Je ne dis pas qu'il y a une solution miracle, mais si déjà, on tentait de comprendre les mécanismes qui ont amené des gens à se radicaliser, ou juste à passer à l'acte (car je continue de penser que ce qui s'est passé à Nice n'est pas une histoire de religion), on pourrait avant tout agir en amont, au lieu d'être en permanence sur la défensive. Expliquer le terrorisme à mes yeux, ou plutôt, chercher à en déconstruire le parcours pour mieux en comprendre les mécanismes, c'est à mes yeux bien plus un moyen pour le prévenir. La compréhension des crimes est aussi une des tâches de la justice, malheureusement trop oublié.
Puis si tu comptes sur la citation de sourates du Coran, tu verras qu'on peut facilement contredire, selon les versions, traductions, etc... tes dires.
J'avais déjà fait de tel recherche dans une discussion passée sur ce site. Je cite donc:
"C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes."
Sourate 5, verset 3. On ne peut pas avoir condamnation du meurtre plus claire, je pense. Ce qu'il ne faut pas oublier d'un point de vue historique, c'est que les premiers Musulmans devaient face à des persécutions non de la part de chrétien ou du judaïsme, mais de la part de païens. Dans le Coran même, il y a beaucoup de passage qui invite à la tolérance envers les autres religions du livre, même si ces derniers sont pervertis par leur prêtres toujours selon le Coran. Ses appels donc à défendre la religion se tournent vers les païens à l'origine, et seront plus tard réinterprété contre les ennemis de le l'Islam, qu'importe leur bord. Il s'agit donc, contrairement à ce qu'affirmait Feyrie, bien d'une déformation faite cette fois ci non par une caste ecclésiastique, mais politique.