En même temps c'est le fait que ce soit poussé à l'extrême qui fait l'histoire. Si les personnages avaient abandonné leur amour à sens unique et étaient passés à autre chose dès le début, il ne resterait pas grand chose à dire.
Je reprends juste cette idée sans forcément répondre à titre nominatif. C'est ça qui tient le réalisme de l'histoire, psychologiquement je pense que cette série sonne juste. J'en ai vu des personnes agir dans tous les sens sous le coup d'un sentiment amoureux intense et au de-là des actes dans cette série, le raisonnement est souvent déraisonné dans ces situations là.
Pour le coup, ça me paraissait évident que l'histoire aller devoir tenir sur un fils. Toute l'attente tournait, dès le moment où la série a vraiment démarré, sur sa capacité à rester dans cet extrême tout en ne versant pas dans l'exagération des actions et sentiments de chaque personnage.
Pour ma part, la duo principal a clairement réussi à maintenir le réalisme à lui seul (et heureusement qu'ils sont là), jusqu'à l'épisode 6 compris, où je me suis arrêté.
Toutefois, les autres me paraissent déjà un peu limite. Le grand frère par exemple, c'est assez la maturité dont il peut faire preuve mais la crédulité qui le caractérise dès qu'il s'agit d'entreprendre du relationnel... La prof' est aussi limité par une lassitude qui ne répond pas forcément à l'ampleur de son besoin d'attention. Il y'a un déséquilibre sur la personnalité.
Je rejoins Mahes sur la maturité par contre. Ce n'est pas plus mature que les dernières séries évoquées. Ca donne juste un cadre plus malsain, sans en faire une histoire ou traité de façon plus mature les questions essentielles de la thématique amoureuse. Ni même aborder certaines qui sont plus complexes que le désir au sens global, d'une personne.