Fiche AKRésumé: Par une nuit de 1755 naît la 6ème fille du général de Jarjayes. Celui-ci désirant depuis toujours un héritier mâle prend alors la folle décision de l'élever comme un homme et de lui enseigner les arts de la guerre comme l'escrime ou l'équitation. Pour nom, il lui donne Oscar François...
14 ans plus tard, alors que la jeune Marie-Antoinette arrive pour épouser le dauphin Louis, le capitaine Oscar, de la Garde Royale, est nommé pour assurer la sécurité de celle qui deviendra reine de France.
Les deux femmes ne le savent pas encore, mais leurs destins liés changeront à jamais celui du pays.Mon avis: Comme pour l'anime, je reste surpris que le manga n'ait pas eu droit à un topic dédié.
Ayant déjà vu l'anime (que j'ai adoré), j'ai noté quelques différences notables avec l’œuvre originale. La première étant que dans la version papier, tout le monde soit au courant que le colonel Oscar est une femme, ce qui change quelque peu la manière dont se déroulent certaines rencontres.
Ainsi si dans l'anime, elle se faisait certains ennemis en raison de son rang (trop haut ou trop bas selon le cas) ou de ses actes, dans le manga c'est clairement son sexe qui pose problème et lui attire régulièrement des remarques déplacées voire franchement misogynes. Loin d'être un mal, cet aspect renforce l'aspect féministe assumé de l’œuvre.
Ce caractère androgyne permet également de jouer avec les relations entre protagonistes: ainsi dans l'anime, bon nombre de personnes (les dames de la cour notamment) pensaient avoir uniquement affaire à un homme. Curieusement dans le manga, même en connaissant la vérité, cela ne les empêche pas de minauder à l'apparition de leur capitaine préféré(e), permettant ainsi à Riyoko IKEDA de suggérer la possibilité de relations homosexuelles entre femmes.
Autre point, l'ambiance est nettement plus légère dans le manga (du moins au point où j'en suis), et les multiples protagonistes n'hésitent pas à arborer des expressions faciales franchement hilarantes, que ce soit Oscar avec des dents de démon, Marie-Antoinette en train de se faire sermonner ou les multiples politiciens découvrant avec stupeur le montant des dépenses de la reine...
Clairement, on joue à fond la carte de l'ambiance "girly", ce qui expliquera aussi le fait que les personnages féminins (voire masculins) se laissent aussi facilement à exposer leurs sentiments et à fondre en larmes à la moindre contrariété.
Pour l'instant, je n'ai pas encore dépassé la première moitié de l’œuvre (qui compte une quarantaine de chapitres), et n'ai donc pas encore attaqué les passages les plus dramatiques du récit.
L'affaire du collier, la cécité de André et bien entendu, la révolution Française avec la prise de la Bastille en point d'orgue.
Ceux-ci étaient déjà sublimés dans l'anime, j'espère retrouver la même ferveur dans le manga d'origine.