Support : série télé
Format : 12 épisodes (?)
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 05 octobre 2016
Studio d'animation : MAPPA (
Shingeki no Bahamut,
Zankyo no Terror,
Punchline)
Réalisatrice/Scénariste : Sayo Yamamoto (
Lupin III Mine Fujiko to iu Onna,
Michiko to Hatchin)
Character design : Mitsuro Kubo
Musique : Taro Umebayashi (
Space Dandy)
Chorégraphie : Kenji Miyamoto (
ancien champion du Japon de patinage artistique)
Casting vocal : Toshiyuki Toyonaga (Yūri Katsuki), Kouki Uchiyama (Yuri Prisezki), Junichi Suwabe (Victor Nikifolov)
Lien vers la fiche AKLien vers la fiche ANNCommentaire : Grosse attente pour cette série de Sayo Yamamoto, une des rares réalisatrices japonaise à être parvenue à se faire un nom grâce à de nombreuses collaborations de qualité et quelques réalisations de très haut niveau. Parmis ces collaborations, il y a eu notamment le court-métrage
Endless Night de l'Animator Expo, qui a sans doute donné l'idée à MAPPA de la contacter pour réaliser une série basée sur le patinage artistique.
La première surprise concernant cet épisode c'est le ton choisi, qui est plus comique et gagesque que ce que les trailers avaient laissé croire. Cela dit les gags en eux-mêmes ont une base intéressante, puisqu'ils puisent dans la construction des personnages et de l'univers plutôt que sur des clichés. Les personnages, tous adultes, sont dépeins comme des jeunes gens avec des responsabilités, notamment le protagoniste qui débute la série dans une impasse aussi bien personnelle que professionnelle.
La direction artistique et l'animation sont évidemment excellents et les séquences de patinage rendent très bien la beauté et la grâce que la discipline est censée évoquer. Je m'attendais peut-être à un peu plus de précision/de style dans le design, mais ça viendra peut-être.
Quant à la patte féminine de Yamamoto, elle est- déjà présente avec les personnages féminins qui, malgré le genre de la série, arrivent à exister et à être variés : la prof célibataire coincée dans une ville mourante, la grande sœur un peu punk, la jeune mère de famille. C'est tout l'intérêt d'avoir une réalisatrice femme pour faire ressortir des profils de personnages assez peu vus ailleurs.
En tout cas je suis convaincu, c'est le genre de série sportives que j'apprécie à la manière d'un
Ping-Pong, c'est-à-dire que le sport est là comme tremplin pour raconter des parcours personnels plutôt que des situations.