Le truc qui me frappe dans cette saison 3 c'est l'aspect JDR surtout que le jeu Castlevania n'a rien à voir avec ce genre.
Ce n'est en aucune manière un reproche, ça me conforte juste dans le fait que si il y a bien une adaptation de Diablo 3, je me dis que j'aimerais bien qu'ils adoptent cette approche qui me semble clairement avoir mis le doigt sur quelque chose, surtout en terme d'ambiance.
Cette saison 3 honnêtement, est loin d'être un raz-de-marée mais je salue l'écriture qui sans relever du génie est un bel exemple de balle qui sait rebondir.
Chose qui n'était pourtant pas facile après deux saisons plutôt rythmées, le rythme de cette saison 3 contraste par sa torpeur, on sent une volonté de prendre le temps pour amener les choses et ça c'est une des marques de la qualité.
La dynamique a évolué, les enjeux restent, il y a d'évidentes lenteurs que l'on acceptera plus ou moins bien selon les goûts mais je trouve que cela joue en faveur de l'univers qu'on continue de creuser sous un autre angle mais de façon tout aussi constante et substantielle.
J'en veux pour preuve la multiplicité des points des vues - atout majeur de la série qui donne corps à la narration - et qui ose même faire revêtir à l'un de ses personnage, les vagues atours de la philosophie, Zadig ou la destinée.
bien sûr Castelvenia c'est pas du Voltaire mais y'a de l'idée et ça se fond bien dans l'ambiance.
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre sur cette saison 3 mais je trouve qu'elle se renouvelle intelligemment, peut on en dire autant de nombre de séries qui démarrent sur les chapeaux de roue encouragées par l'émulation, leur savoir faire et leurs bonnes intentions et qui finissent par foncer dans un mur quant vient l'heure d'éprouver leur réelle solidité.
Je vais attendre un peu avant de m'exciter définitivement mais au regard des deux premières saisons et de ce que tente cette saison 3 j'ai envie de dire que Castelvania fait parti des oeuvres qui ne doivent rien à la chance.