C'est indéniablement tendancieux, depuis le début. Le deux premiers épisode étaient suffisant pour comprendre où la série voulait en venir et se rendre compte que c'était globalement assez insultant.
Le problème est le même que Love & Lies, toute la composante sociale du sujet, principalement sur la manière dont il est difficile d'avoir une carrière et une famille, est complètement mise de côté. Et pour compenser comme d'habitude "mais regardez, c'est la dystopie". En vrai, quelque chose comme Kobayashi-san chi no Maid Dragon ou Net-juu no Susume évoquent le même sujet mais avec des employées de bureaux lassées qui redécouvrent les relations humaines. Et c'est finalement plus honnête que "il faut un homme et un femme pour piloter le Franxx sinon l'humanité ne peut pas reproduire".
Mais dans le fond je pense comme Deluxe, c'est un texte écrit sans réflexion par des réactionnaires sans convictions qui se font porter par le courant. Ca ne veut littéralement rien dire, mais comme essayer de vouloir dire quelque chose c'est la dernière mode, alors ils essaient mais ça marche pas. Ca ne marche parcequ'un discours politique qui ne veut pas être politique et ne fait que répéter les normes en vigueur sans les commenter. Juste pour dire que les normes sont, euh... normales ? Merci Francis, c'était très éclairant. C'est insultant parce que, oui, ça finit par valider ce mythe absurde que l'homosexualité conduirait à l'extinction de l'humanité et serait responsable du déclin des naissances. Mais on s'en fiche au final vu que Shinsekai Yori est déjà passé par là.
Du je trouve pas la vidéo postée quelques messages plus tôt plus pertinente, en fait. Même si Nishigori voit effectivement d'un sale œil ces discours sur la fluidité du genre ou quoi que ce soit, on s'en fiche un peu beaucoup. En vrai il n'a pas réfléchit sur le sujet, ne le connait pas et ne le comprend pas, ce qu'il peut en raconter n'a aucune importance. Caligula est tombé dans le même travers cette saison et en essayant de parler de sujets de société finit par ressembler à l'avis qu'une section de commentaire You Tube pourrait avoir sur une poignée de fait divers pour ménagère, Mayoiga avait le même problème avec chacun leur sujet propre. Ce genre de discours s’aliène (sans jeu de mot volontaire) le cœur de son sujet tout ça pour parler d'une représentation fictive de gens normaux, qui représentent donc le bonheur absolu et unique. Mais pour qui tout va toujours mal. Parce que on sait pas, personne n'y a réellement réfléchit alors que ça n'a littéralement aucun sens.
Tout ça, ce sont des mythes. Des mythes modernes qui se font passer pour des sujets de société mais qui n'ont pas tant de réalité que ça. En fait, ils ont même moins de réalité que de véritable mythe cosmogoniques qui avaient pour ambition de comprendre et appréhender le monde, hors de nos jour le monde est un concept matériel, fabriqué et arbitraire. Les mythes qui entourent ce monde sont donc évidement eux-même fabriqué et arbitraires. Personne ne s'identifie au personnage principal de Darling in the Franxx, pas plus que n'importe quel autre personnage type de ce genre, on comprend juste qu'il représente. C'est la manière dont l'animation japonaise conçoit son public, qui lui arrive à s'identifier aux fillettes de K-ON! en allant plus au lycées, n'étant pas des fillettes et/ou n'étant pas japonais. Et de la même manière, c'est en ne parlant des choses qui n'ont aucun réalité qu'on arrive à formuler la société japonaise comme individualiste, alors même que s'il y a bien quelque chose de gênant dans le charabia que produit toutes les séries sus-mentionné c'est la manière dont elles prônent l'uniformité.
Presque tout ce qui a du sens dans l'animation japonaise à des velléités individualistes très fortes. C'est d'autant plus étrange de bombarder de musique d'Umineko (je veux dire, en dehors de #Subtilité) qui m'a pas paru le récit le plus universaliste que j'ai lu. Le récit est blindé d'opposition sorcière maléfique / bonnes mères et peu importe à quel point les sujets traités de cette manière sont incroyablement justes sont essentialistes dans leur manière de concevoir le genre. C'est justement pour ça qu'il arrive à mettre le doigt sur des personnages comme Rosa, Eva ou Natsuhi de manière aussi fine dans un récit qui globalement du niveau d'un fan fiction.
D'ailleurs si vous avez toujours pas lu Umineko, que ce soit le jeu (disponible sur Steam maintenant, vous avez plus d'excuses) ou son adaptation en mangasse avec la vraie fin canon ultime définitive que le jeu n'a pas, vous devriez songer à y remédier.
Et c'est comme ça que je vais conclure ce qui a commencé il y a environ 7 heures comme une tentative de réponse brève et claire sur une série dont j'ai vu 2 épisode au final. Si vous avez lu jusque là, je suis responsable de rien, débrouillez-vous avec tout ça. Ca veut peut-être dire un truc à un moment mais me demandez pas, je sais pas. Il s'est passé trop de trucs entre le début et la fin et je suis sûr il manque des mots que je retrouverai jamais en plus.
PS : Après avoir constater de l'ampleur de ce mur de texte, je vous tiens même totalement responsables de ce qui vient de se produire. Comme ça, gratuitement, sans raison valable.