Sujet: Shoujo☆Kageki Revue Starlight

[Minuit]

Shoujo☆Kageki Revue Starlight

Format : Série TV
Réalisateur : Tomohiro Ikuh... Furukawa
Scénariste : Tatsuto Higuchi

Synopsis éditeur :

Karen est une jeune fille enthousiaste qui travaille dur pour réaliser son rêve d'enfant : devenir actrice dans une revue. Dans une école spécialisée entièrement féminine, les élèves sont tenus de monter chaque année une pièce. Pour les trois années d'étude de Karen, c'est la pièce Starlight qui est choisie. Néanmoins, le retour d'Hikari, l'amie d'enfance de Karen, déclenche une suite improbable d'événements.

Commentaire :

Du style, pour sûr il y en a ! Furukawa doit montrer qu'il n'est pas qu'un simple ersatz d'Ikuhara. Le talent de la mise en scène, il le possède. Loin d'être aidé par la direction artistique insipide, la palette trop étendue de personnages et les furieux airs de déjà-vu, techniquement, c'est (presque) sans faille ; l'exposition est brillante de rythme et d'intelligence.
Quand bien même la série serait une pâle copie d'Utena (Revue Takarazuka, combats, etc.), mélangée à une bonne dose de Yurikuma Arashi (thème de l'enfance, schéma de l'amie ennemie, etc.), elle resterait bien au-dessus de l'immense majorité de la production actuelle. Manquent inventivité et originalité. Surtout, on salive toujours un peu en imaginant ce qu'Ikuhara aurait fait avec un tel budget. L'anime se jouera vraisemblablement dans la capacité de son réalisateur à s'émanciper de la seule vision de son maître.

[shadow8]

J'ai essayé de de regarder ce premier épisode et c'était assez chiant  à regarder. La plupart des personnages sont du déjà-vu, un scénario pas très intéressant  et il y a des oeuvres sur le théâtre qui vaut plus la peine d'être vu à la place,

[Minuit]

Si tu as quitté l'épisode en cours de route, tu as tout manqué. Le début n'est qu'un gigantesque leurre. Mais bon, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas tout le long des indices qui montrent que le tout va aller (beaucoup) plus loin. Peut-être aussi parce qu'on remarque des habitudes de mise en scène inspirées d'Ikuhara.

[shadow8]

J'ai tout vu, mais je crois qu'on va assisté à ce genre  de série  où le trois-quart de l'épisode est inintéressant. Si je me trompe tant mieux.  Si je reviens  sur Ikuhara, il y a seulement Utena que j'ai bien aimer regardé. TU as l'air d'adoré Ikuhara.

[Minuit]

Tout dépend quelle attention on décide de dédier aux détails subtils disséminés dans le reste de l'épisode.

[Minuit]

Quatrième épisode :

Très bon épisode, étonnamment le premier épisode sans combat est l'un des meilleurs. Il y a vraiment un furieux air de Yurikuma Arashi dans la relation entre les deux personnages principaux. Même si c'est un peu faible pour l'instant en comparaison à du Ikuhara (notamment en terme de caractère des personnages et de symbolisme), l'anime jouit d'une animation sans faille et d'une très bonne écriture. Dommage donc que les personnages ressemblent autant à ces filles plates et sans relief qui gangrènent l'animation japonaise plutôt qu'aux personnalités franches, décidées d'Ikuhara.

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J'espère des morts à venir. Le précédent épisode laissait entendre que ça allait éventuellement pouvoir arriver. Ce serait sans doute une bonne chose d'insérer un peu de cruauté dans un romance lycéenne qui porte comme un poids son héritage slice of life à la KyoAni.

[Clankuruta]

Je dois avouer que si j'ai commencé la série grâce à ce topic, l'évocation du nom d'Ikuhara avait fondé de hautes attentes chez moi. Le début de la série n'avait rien de désagréable avec des héroïnes relativement attachantes, et un bon sens de la mise en scène qui permettait de donner de l'intérêt à leurs rivalités et amitiés. Toutefois, pour une parenté avec Ikuhara c'était clairement décevant malgré un soupçon de symbolisme sympathique mais très léger en fin d'épisode (et qui relevait bien le niveau au niveau direction artistique avec des mécaniques presque copiées d'Utena).

Cela dit le niveau était quand même supérieur à la quasi totalité des productions de la saison.

J'ai donc honnêtement un peu rechigné à finir la série, car le symbolisme manquait d'ambition à mes yeux (ce que je trouve encore moins pardonnable qu'une série intrinsèquement mauvaise) et la niaiserie devenait un peu trop centrale à partir de la moitié. Pourtant j'ai eu tort clairement, révélations et excellence dans la mise en scène s'enchaînent dans les trois derniers épisodes. Une grosse partie des symboles prennent ainsi sens (notamment à propos de la pièce Starlight, ce qui a confirmé mes soupçons) avec parfois beaucoup plus de profondeur qu'on aurait pu attendre et élève la série à un autre niveau.

Ce n'est tout de même pas du niveau d'un chef d’œuvre d'Ikuhara (ce qui était presque impossible vu le contexte), mais ça en fait mon favori pour mon anime préféré cette année (ce qui est déjà pas mal même s'il n' y a pas non plus grosse concurrence).

Je viens de visionner le dernier épisode donc il est probable que mon avis s'affine dans les jours à venir.

[Minuit]

J'abonde tout à fait en ce sens. C'était bien, dans le sens où les choses gagnent en profondeur dans les derniers épisodes, mais jamais sans égaler ce que la série copie. On pourrait trouver, et avec raison, qu'il y a quelque chose d'un peu dramatique à mettre en avant un ersatz par rapport au reste de la production, mais l'ersatz est suffisamment ambitieux et intrigant en lui-même pour ne pas tout à fait céder à un défaitisme nauséabond.

[jinrho78]

Quoi c'est tout Minuit?! que 4 lignes?! je suis presque déçu là.

[Minuit]

T'inquiète, c'est que je me réserve pour la critique. Je ne vais quand même pas tout dévoiler d'un coup. :3