Série de
24 épisodes (?) du printemps 218, adaptée du jeu éponyme.
Réalisée par
Ishihama Masashi (
Shin Sekai Yori) avec le studio
A-1 Pictures.
Le résumé de Deluxe Fan :
Ren Amamiya est un jeune garçon ordinaire qui s'est retrouvé accusé d'un délit qu'il n'a pas commis. Placé en probation, il est forcé de quitter sa maison et de s'installer à Tokyo où il suivra une scolarité surveillée au lycée Shujin.
Dès son arrivée, les événements prennent un tour étrange : il se découvre le pouvoir de pénétrer dans le "Métaverse", une dimension parallèle où les cognitions des habitants de la ville prennent forme. Cela lui permet notamment de manipuler l'esprit des personnes les plus corrompues pour les débarrasser de leurs ambitions perverties. Ren et ses amis décident alors de fonder les "Phantom Thieves" qui lutteront contre l'injustice et l'oppression des adultes...
En bon fan du jeu, que j'ai bingé en une semaine hors du monde, j'ai jeté un oeil au premier épisode de P5. J'avais envie de retrouver l'esthétique incroyable du jeu, son superbe univers de fantasy urbaine, son panache de folie - mais je doutais pas mal du fait que le résultat puisse faire corps, être une série à part entière et pas une vitrine sèche pour le jeu. Même si P5 propose une histoire riche et une narration intéressante, le jeu repose sur trop de briques purement vidéoludiques pour qu'une simple transposition donne quelque chose de franchement captivant.
J'ai trouvé l'écriture du premier épisode catastrophique. On sent une volonté de compresser toute l'introduction en un épisode pour pouvoir terminer sur une belle accroche, la libération de la première Persona ; mais il se passe tellement de trucs tellement mal enchaînés et expliqués que le résultat est un gloubiboulga terriblement indigeste, là où le jeu pouvait se permettre de prendre des heures à tisser des petits bouts de trucs, à foreshadower la moitié du jeu (et que c'était long !!).
Je crois qu'il manque un paquet de repères de base. Je ne sais pas si ce qui relève du flashback ou non est clair ; le protagoniste réagit tellement peu qu'on se demande s'il connaît déjà le surnaturel ; et vingt minutes entière de foreshadowing, ça ne marche pas. Le comble du grotesque, c'est quand le quotidien - qui n'en est même pas encore un ! - du personnage est interrompu par des moments d'étrange tellement inutiles qu'on se demande pourquoi elles n'ont pas attendu un ou deux épisodes de plus, comme le réveil chez Igor ou le foreshadowing d'Arsène en milieu d'épisode.
Le résultat, c'est la surcharge au bout de cinq minutes et un visionnage douloureux. Je pense sincèrement que le reste ira mieux, et je regarderai peut-être quelques épisodes pour le plaisir des yeux, mais P5 commence très mal pour moi.