Auteur Sujet: RErideD  (Lu 1845 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Minuit

  • Hero Member
  • *****
  • Messages: 1407
  • Sexe: Homme
    • Voir le profil
    • Voir le profil AK
  • A-theque M-theque
  • Phallique, au calme clair de lune triste et beau
RErideD
« le: 15 Octobre 2018, 23:52:10 »
RErideD


Format : Série TV
Studio d'animation : Geek Toys
Réalisation : Satô Takuya
Chara-design : Un truand
Chara-design original : ABe Yoshitoshi
Musique : Iuchi Maiko
Composition de la série : Konuta Kenji

Synopsis :

Derrida est le fils de l'inventeur génial d'une toute nouvelle génération de robots autonomes. Alors qu'avec son collaborateur et ami Nathan il met à jour une dangereuse faille qui pourrait provoquer un dysfonctionnement massif, principalement utilisation militaire, le directeur de l'entreprise minimise le danger et refuse d'effectuer une quelconque mise à jour.
Décidé à ne prendre aucun risque, Derrida en vient à s'adresser directement à son père. Mais après lui avoir parlé, ce dernier est assassiné, tout comme Nathan alors qu'il essayait de fuir. Il ne reste plus à Derrida que Mage, la fille de Nathan, et une vieille théorie, un peu fantaisiste, de voyage temporel. Après tout, il suffirait simplement d'y croire.


Commentaire :

Le retour du cyberpunk. La musique ne l'est pas du tout, cyberpunk : pas de darksynth apocalyptique, pas de textures rugueuses et d'ambiances moites et oppressantes ; mais elle convainc, rythme, organise magistralement le récit. Récit efficace, et c'est quelque chose qui fait du bien. La mise en scène sait où elle va, pourquoi elle le fait, est délicieusement old-school, mais pas trop. Jusque là, normal de la part du gars qui a bossé sur la licence Armitage et réalisé les Selector Wixoss.
Ce qui pèche, c'est à peu près tout le reste. L'animation tente de sauver les meubles ; le compositing est dans les choux ; la 3D est d'une laideur à peine dissimulée ; et le character design... ABe a tout mon respect. Mais je vais sérieusement assassiner l'incapable qui s'est chargé de l'adaptation du character design pour l'animation. Ce n'est plus de la laideur : c'est une monstruosité.

Venons-en finalement à ce qui nous occupe le plus : le scénario et sa portée. Cinq épisodes passés, et impossible de dire si la série se casse la figure ou si ça a une chance de donner un truc bien. Je suis dans l'expectative. L'histoire en soi n'est pas ridicule, les thèmes me parlent (mais à quel amateur de cyberpunk ces thèmes ne parleraient-ils pas ?) mais ça reste un peu Martine chez les méchants robots jusqu'ici. Je sais cependant me méfier ; les Infector Wixoss ressemblaient à un clone de Yugioh pour fillettes, puis à un ersatz de Madoka, puis finalement (c'est-à-dire après le dixième épisode) à un très, très bon anime.

Enfin c'est pas tout. Mais en attendant que l'anime devienne vraiment très bon ou vraiment très mauvais, j'ai une tronçonneuse à aiguiser.