Akanesasu Shôjo
Studio d'animation : DandeLion Animation Studio, LLC, Jūmonji
Idée originale : Uchikoshi Kōtarō
Réalisation : Tamamura Jin
Chara-design : Harada Hiroki
Chara-design original : Asada Hiroyuki, Katsura Masakazu
Composition de la série : Yasukawa Shôgo
Synopsis :Asuka est une jeune fille pleine d'entrain. Membre du club radio de son lycée, elle se passionne pour une légende urbaine : il est dit que si l'on écoute une fréquence mystérieuse à 4h44 devant un arbre sacré, on peut atteindre un monde parallèle. Elle réussit à persuader quatre de ses amies de participer avec elle à l'expérience, qui n'aboutit cependant à aucun résultat.
L'une d'elles découvre sur le chemin du retour un étrange petit cristal doré, doté d'une fréquence propre : Asuka insiste pour renouveler la tentative. Cette fréquence leur ouvre cette fois les portes d'un monde étrange, dans lequel semble vivre un double d'Asuka.Commentaire :C'est laid, ça a l'air bidon, et ça traîne horriblement la patte. L'évidence frappe : ce n'est plus MAPPA aux commandes pour ce nouveau projet imaginé par
dieu Uchikoshi, le scénariste derrière la géniale série Zero Escape. Il serait faux de dire que ces premiers épisodes sont inintéressants : intéressants, ils le sont ; captivants, ils le sont beaucoup moins. On se retrouve pourtant avec deux thèmes qui me plaisent particulièrement : les légendes urbaines (en tant que fan de Boogiepop) et les questions de duplicité à travers des mondes parallèles.
Le principal problème de la série, c'est qu'elle ne fait rien correctement. Tout sent le manque de budget, et le character design est beaucoup trop détaillé pour les capacités d'animation. De toute manière, quand une série est prise en charge par deux très jeunes studios qui n'ont fait jusque là qu'un peu de sous-traitance, avec un réalisateur qui est un illustre inconnu, ça a très peu de chances de faire un miracle. Donc on attend avec impatience le plot-twist, puisqu'à l'instar de
Planet With la saison passée, il n'y a que sur ça que l'on peut vraiment compter.