Yagate Kimi ni Naru Staff :Adaptation du manga de Nakatani Nio publié le Dengeki Daioh (mensuel) par le Studio Troyca (
Re-creator,
Aldnoah Zero), réalisé par Makoto Katô (Beautiful Bones) et scénarisé par Hanada Jukki (
Sora Yori mo Tooi Basho,
Hibike! Euphonium,
Kashimashi : Girls Meet Girls).
Résumé :Yû Koito commence sa vie de lycéenne un peu mollement, elle ne sait pas quel club rejoindre et sa vie sentimentale ne semble pas vouloir décoller. Elle a pourtant reçu une déclaration de son meilleur ami de collège et alors que tout semblait colle rentre eux, elle ne ressent pourtant aucun excitation à ce sujet au point d'avoir laissé le jeune homme son réponse depuis un mois.
Profitant de son incertitude, un de ses professeur la pousse à rejoindre le conseil des élèves pour aider à la préparation des élections. C'est à cette occasion qu'elle rencontre Nanami Kyôko, élève modèle favorite pour le siège de conseil des élèves, en train de rejeter la déclaration d'un autre élève. Pensant avoir trouver quelqu'un qui partage son expérience, elle va se confier à son aînée pour essayer de résoudre son histoire "de cœur". Mais elle ne s'attendait pas à recevoir un déclaration ambiguë de la part de Nanami, lui annonçant qu'elle "se sent de tomber amoureuse d'elle".
Avis :Avant même d'aller plus loin,
Yagate Kimi ni Naru est un manga de romance fluffy charmant et assez innocent de l'acabit de
Sasameki Koto ou
Kashimashi, qui se sont fait
complètement défoncer sur anime-kun alors qu'ils sont généralement plutôt appréciés des amateurs du genre. Ce n'est pas une série progressiste sur l'identité sexuelle, ni une série sombre ou subversive sur les rapports humains. C'est de la romance adolescente et du drame sentimental, il n'y a absolument rien d'autre à y trouver dans cette série.
Pour parler des premiers épisode eux-même, c'est correct. Il y a des qualités et des défaut du support d'origine. Je me souvenais que les premiers chapitres m'avaient pas vraiment mis à l'aise et effectivement Kyoko active toutes les alarmes de "violeuse lesbienne manipulatrice" qui existe et ça passe moins bien si c'est pas pour qu'elle se mette a assassiner tous le reste du
cast en invoquant des robot-hydres par la suite. De tête, ça s'arrange un peu par la suite, mais on reste dans des relations très vaguement saines. Je suis assez méfiant de cette histoire de "oui bon là, tu m'aimes pas ok, mais si on force pendant un an ou deux ça pourrait passer, non ?", ne serait-ce que parce que si c'était pas des lycéennes mignonnes avec des yeux gigantesques, tout deviendrait tout de suite beaucoup plus glauque. Ca devient beaucoup plus innocent abordé sous l'angle de la fiction de romance mais vu les thèmes sous-jacents, c'est difficile de pas espérer un peu plus.
Niveau de l'adaptation, je sais pas ce que le staff vous inspire mais je pense que Deluxe viens de détruire son portable à coup d'eau bénite. Le réalisateur en fait clairement des caisses et les effets de styles passent une fois sur cinq. Ce qui donne pas mal de scènes réussis vu qu'on a toutes les 20 secondes. Malheureusement, ça donne aussi beaucoup de scènes banales sur-stylisées, de ressorts dramatiques surjoués. On se retrouve un peu avec le syndrome du premier épisode du
Hôrô Musuko d'Okada où elle essaie toute suite de faire chialer tout le monde. Parce que ça doit bien être le but, de faire chialer tout le monde. Là pour le coup, c'est plus les effets
shôjo-kei avec des jolis rayons de soleils, des bulles dans les airs et des jeunes filles qui se carrassent les cheveux. Bon j'ai rien contre les jeunes filles qui se carrassent les cheveux, le manga joue beaucoup sur le
KARUI BADI TAACHI aussi, mais certaines scène sont trop appuyées.
Bref voilà, j'ai l'impression d'avoir beaucoup de mal de la série, mais finalement c'est charmant, le chara-design est
3 strike - batter out et les décors sont vraiment beaux. C'est un plaisir coupable qui s'est un peu attendre après toutes ses romance inutilement sordides qu'on s'est payés ces derniers temps.