@ GTZ: Jajaja c'était le piment de FullMetal Panic.
T'aimes quand la cuisine est plus relevée à ce que je vois, moi j'ai jamais pu résister au charme bourgeois ;p.
C'est fou les attraits fétichistes qu'on développe avec le temps, au moins avec les cheveux bleus tu risques pas de perdre le nord encore que les colorations ça existe.
Booaaa tu peux y aller, j'ai piqué le bordel mais c'est pas méchant ni vilain ni bête, ça va gentiment t'éclabousser un peu le haut jusqu'aux mi-mollets en mettant les pieds dans l'eau.
La prochaine fois je t'embarque dans la conférence des plans sous les jupes des filles "simple outil de mise en scène ou réelle force de proposition?" avec un débat sur "naturel ou pas naturel"?
@ Shadow:
On dirait bien qu'on est dans un cas classique de deux visions deux écoles^^.
Le charme de
Takagi-san c'est d'être honnête et spontané sans en rajouter, sans racoler.
Y'a 4 jours je marchais dans un parc quand j'ai vu un couple de collégiens que j'ai pensé en train de flirter vu les comportements, p'tet même le moment confession... il pleuvait mais il restaient dehors, ça devait être la sortie de cours à 17h, ils étaient seuls dans leur bulle - tu ramènes pas une nana qu'es pas une copine chez tes parents à cet âge, trop la honte, trop génant - ba moi j'ai trouvé ça mignon, beau même.
et ben c'est ça
Takagi-san. C'est authentique, c'est un défi dans le genre slice/romance, beaucoup le tentent peu y parviennent mais en plus c'est une oeuvre authentique dans la démarche en dehors du genre auquel il appartient. On essaye pas de te vendre à tout prix des stéréotypes pour cocher les cases du cahier des charges on essaye pas de te manipuler, de balancer des idées tendancieuses et préconçues, où de surfer sur une hype.
il n'y a rien d'ostentatoire, même le contact des corps se fait naturellement dans Takagi-San par curiosité et pour émoustiller, rien de vulgaire où de gratuit.
y'a même pas d'histoire, c'est juste un receuil d'anecdotes du quotidien et en plus c'est bien fait, c'est une oeuvre qui vit pour elle-même et qui incarne son sujet au lieu de vouloir faire de la lèche au public à tout prix.
tu peux pas plus incarner le Slice of Life que ça.
C'est super rare et c'est pour ça que ça vaudra toujours la peine de défendre ce genre d'oeuvre dans la mêlée.
Si on peut sentir l'envie de se moquer chez
Love is War, je trouve qu'il le fait maladroitement à tel point qu'il se prend lui même au jeu et tombe dans son propre piège car il n'y a pas de distance entre la critique et lui contrairement à par exemple un
One Punch Man avec les supers héros.
Quand on veut se moquer on utilise l'outil du moqué contre lui en en faisant un usage détourné, un procédé classique dans l'art, le cinéma, la littérature etc.
Là
Love is War se contente simplement de reprendre tous les mécanismes de base d'autodérision et d'exagération des anime traitant des relations amoureuses répétant ainsi le schéma du "mince je-sais-pas-quoi-faire face à l'amour alors je vais blaguer lourdement pour cacher mon malaise" un truc déjà utilisé par
Kare Kano 20 ans plus tôt.
La voix du narrateur apporte du contraste mais reste une espece d'enrobage humoristique qui sonne creux un peu comme la voix off d'Amagami SS parce qu'elle commet l'erreur de tout commenter et énoncer au lieu de suggérer.
elle enlève le minimum de travail que le spectateur a à fournir en jugeant par lui-même de la situation.
un peu comme la voix off de Kimetsu no Yaiba qui devient chiante tellement elle veut à tout prix prendre le spectateur par la main.
En fait le grand mérite de Love is War c'est qu'il est auto-référent malgré lui dans ce qu'il raconte et dans sa réalisation. ça et le fait que dans son approche il se veut mignon au lieu d'être vulgaire.