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Shadow: je crois bien qu’on est que tous les deux ici. Rien d’anormal à cela. Pas un manga assez généraliste ou très rassembleur si je puis dire. Qui n'est pas à mettre entre toutes les mains et qu'on ne partage pas avec le premier venu.
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Tome 7 : Après les paysans, les religieux, les immigrés, les esclaves et j’en oublie, c'est au tour des prostitués de souffrir. Cependant la rancoeur et la vengeance ne sont jamais loin. La roue tourne en direction
des dames et demoiselles de la noblesse...
Au chalumeau ~
Du coup après l’arc avec le légendaire « Miyamoto Musashi », qui débordait d’un charisme fauve, c’est au tour d’une autre célébrité de nous en mettre plein la vue. La surprise « Soji Okita » pour ce nouvel arc en cours. Toujours dans un registre viril mais plus en finesse. De la force physique incarnée on passe à la vitesse pure personnifiée. Un charisme empreint d’élégance devant lequel il est difficile de rester insensible. On est vraiment gâté avec les personnages (concentré extreme de badassittude). Une belle entrée en scène permettant par la même de distiller une touche « spatio-temporelle ».
En effet le loup de Mibu nous vient tout droit du futur. Voila deux tomes que nous sommes stabilisé avec lui, qu’il me régale par sa manière de s’adapter et d'apprivoiser cette époque. Et la grande leçon apprise très vite après son arrivée est celle-ci : sur place le niveau moyen, sabre en mains, est plus élevé que celui de l’époque d’où il vient.
Constat qui m’a hypé d’avantage. Obligé d'élever son niveau contre les plus forts.
En plus du membre du Shinsengumi on a droit à du beau monde. Comme d’hab’ devrais-je dire. Enfin il s'agit je crois de l'un de mes arcs préférés.
Une orgie avec boucherie- charcuterie ouverte 7 jours sur 7. Un buffet à volonté comprenant steaks tartare, rondelles de saucissons, gros méchoui, etc. On a eu aussi quelques passage plus calmes voire doux, et même romantiques, qui ne durent jamais longtemps. Juste le temps de les apprécier avant que la dure réalité revienne reprendre ses droits.
Alors les questions de logique ou de cohérence s'excluent d'elles-même de ce titre. C’est un maelström démentiel ! J'y retrouve la violence et la noirceur de Shigurui mixés à la folie et au surréalisme de Ninja Scroll (le film). Si la ligne directrice scénarisitique apparait clairement comme étant simple et directe (vengeance + affrontement entre ninja et pouvoir en place), du coté de la narration c’est autre chose. Disons que subsistent quelques interrogations (on est balloté de partout, en divers lieux avec divers personnages). On verra mais quoi que j’en dise ça ne me dérange pas tant que ça.
Une relecture intégrale sera tout de même nécessaire.
Un mot de l’auteur en fin de tome (en plus des notes et autres explications ci et là au sujet du folklore, des traditions, des personnages historiques et de la vie d’alors)
C’est assez intéressant et pour moi même encourageant.