Tsuki ga Michibiku Isekai DouchûVignette extraite de Tsuki ga Michibiku Isekai Douchû (vol. 1)
Dessinateur: Kino KotoraFiche AK Synopsis:La flemme, je m'auto-cite: voir fiche AK ou Spoiler ci-dessous:
Misumi Makoto est un lycéen doté d'un physique assez ingrat, mais qui excelle à l'arc.
Un jour, il est convoqué par Tsukiyomi (le dieu de la lune shinto). Il apprend alors que ses parents sont originaires d'un autre monde et, qu'en vertu du contrat que ceux-ci ont passé avec la déesse de leur monde natal, il doit retourner dans le dit monde, où il est censé servir de champion à l'humanité dans sa lutte contre les démons. Le fait d'avoir passé son enfance dans notre monde fait de Makoto un jeune homme au physique et au mana extrêmement développés par rapports aux humains de son nouvel environnement et, à cela, s'ajoute la bénédiction de Tsukiyomi.
Seulement voilà: le déesse se révèle être une garce partiale et superficielle, obsédée par l'apparence physique. Makoto ne répondant pas à ses critères en la matière, elle lui révèle qu'elle lui a trouvé des substituts, puis le parachute (sans parachute) aux confins du monde, contrée peuplée de demis-hommes et de monstres. Elle le rend capable de communiquer avec les demi-hommes et les monstres mais incapable de parler la langue commune des hommes. Elle lui intime de rester à l'écart des humains et, surtout, lui interdit formellement de "souiller l'humanité avec sa sale semence".
Mon avis:Divertissement correct, mais ne casse pas des briques non plus.
Le pitch: J'aime bien l'idée: la déesse partiale et fauteuse de troubles qui benne le perso qu'elle a arraché à son monde de naissance, et le sur-homme laid comme un poux bien décidé à envoyer paître tout ce qui peut être associé de près ou de loin à la dite déesse. L'idée est bien exploitée pour le moment.
Et puis j'aime bien cet univers parallèle qui croît à l'inssu de la garce divine.
Niveau graphique: quelconque. On est sur dessin assez banal.
Le monde: Faut voir. Comme dans tous les Isekai orienté fantasy, y'a plein de créatures plus ou moins bizarres. Et ça j'aime ('fin bon, l'araignée géante adepte du SM, c'est quand même too much, même pour moi).
Là où j'en suis (chapitre 54), on commence tout juste à se faire une idée des intrigues liées au monde. Pour le moment, je réserve mon jugement quant à la cohérence et à la complexité de la chose.
Les persos: C'est assez inégal d'un personnage à l'autre. Certains sont bien développés et intéressants (j'ai un faible pour la reine, perso); à contrario, d'autres (et pas forcément le "villageois A") n'ont le droit qu'à un traitement psychologique très sommaire. Certains persos sont très stéréotypés. De bonnes idées, pas toujours bien exploitées.
La dragonne weaboo, notamment, c'est assez fun au début. Mais le manga en fait trop, ce qui gâche pas mal la chose
L'humour: L'un des points forts de la série. C'est pas ce qu'on fait de plus spirituel, mais c'est bourré de gags et de clins d’œil au lecteur.
Le Harem: Le même genre qu'on trouvera dans 99% des Isekai. Me fait suer: du fan-service mais rien qui ne se passe, des interactions clichées entre personnages, de l'humour pas drôle...
Seul point positif: Contrairement à beaucoup de mangas du même genre, l'histoire de
Tsuki ga Michibiku Isekai Douchû ne repose pas à 50% sur son harem.