Vivy - Fluorite Eye's Song
Fiche AKAnnée : 2021
Titre original : Vivy - Fluorite Eye's Song
Nombre d'épisodes : 13
Studio : Wit Studio
Réalisation : Ezaki Shinpei
Charadesign : Takahashi Yûichi
Scenario (idée originale, composition, script) : Nagatsuki Tappei et Umehara Eiji
Synopsis : Vivy doit chanter. C'est ce pour quoi on l'a programmée, après tout, quand bien même personne ne semble vraiment intéressé par ses prestations.
Seulement, tout bascule pour elle lorsqu'elle est un jour infectée par Matsumoto, un drôle de virus venu du futur. Son objectif ? Convaincre Vivy qu'il faut agir, et vite : car la société humaine sera bientôt menacée par les androïdes.Mon avis : Deux épisodes sortis et j'avais un peu de temps hier soir, alors j'ai donné sa chance. Franchement, la série n'excelle pour le moment en rien et manque d'identité, mais elle est tellement solide à tous les niveaux qu'on se laisse volontiers porter. C'est classique mais ça marche très, très bien. De ce point de vue, on n'est pas dépaysés, c'est du bon Wit Studio qui ravira les amateurs de bon spectacle, avec la touche cyberpunk qui fait plaisir.
J'avais très peur que le côté "chanson" ait une importance vraiment grande, pour des raisons marketing notamment, mais pour l'instant, c'est vraiment pas l'objet et la série s'oriente plus vers un thriller SF bien vitaminé. A voir si la série continue bel et bien dans cette direction.
En tout cas, même si je suis pas encore ultra convaincu par tout ce qu'on nous présente, ce début se place assez dans le haut du panier en matière de SF. Le discours sur les IA (qui se rebellent contre l'humanité, toi-même tu sais) est assez classique mais l'exécution est sympa, bien rythmée, suffisamment profonde et exhaustive pour contenter le connaisseur, mais pas trop austère pour le non-initié. Immédiatement, rien que le fait de trouver ce petit équilibre, ça en fait un très bon candidat de SF grand public et clairement, entre les séries de mécha qui passent leur temps à se tripoter le nombril avec de l'auto-référence et les séries ambitieusement ratées, on va pas cracher dans la soupe: c'est du très bon.