Tome 26 : juste rappeler qu’il reste 10 chapitres d’après l’auteur lui-même. Pour le reste un tome où on avance vers ce que l’on sait inévitable. Inéluctable.
En même temps ça n’empêche pas de développer un peu de vraie Histoire, habilement, avec les réflexions qui peuvent l’accompagner. Sans spoiler je parle du voyage surnaturel (comprenne qui pourra, j’ai la flemme de faire une balise pour ce passage). Cela tout en continuant de faire avancer l’autre histoire, celle de nos personnages avec Thorfinn et Hilde en tête.
Je l’ai pas vu venir c’était un tome plutôt tranquille, dans cette nouvelle dimension et tonalité, même si parsemé d’ingrédients inhabituels. Puis arrive la fin du volume :
Quelle force !
Quelle retranscription de la pudeur, du silence ou de la longueur d’un blanc. La forces des mots ici, pas besoin de grand blabla, tout coule de source. Pur ! Tout dans l’émotion et la justesse ! Ouais tu sens également aussi la force du poids de nos erreurs. Le poids de la rédemption, d’une forme de délivrance avec un soupçon de culpabilité qui restera malgré tout, parce que l’homme connaît la valeur de chaque chose dans cette vie et des conséquences de ses actions. Enfin la force ultime du pardon ! C’était beau comme disais mon vdd. Vraiment deux-trois pages qu’arrivent d’un coup et qui font mouche. Même si avec le fils de Thorfinn on voyait que quelque chose était en train de germer enfin. C’est là que tu sais, ça te rappel si tu l’avais oublié pourquoi tu a poursuivis et jamais voulu ou oser critiquer en mal Vinland Saga.
La série va se terminer mais c’est bien car ça aura avancé sans discontinuer. Je peux me tromper mais j’ai pas souvenirs de grandes pauses ou d’inquiétudes à ce niveau lors de sa parution. Ça change c’est bien et fort appréciable.