Vivy: Fluorite Eye's Song Alors là, c'est la déception.
L’auteur du Light Novel de Re:Zero est le créateur de cet anime original et le studio Wit est aux manettes. Autrement-dit, Vivy est née sous une bonne étoile. Enfin, c'est comme ça que l'ai analysé.
On retrouve le thème du recommencement présent dans Re:Zero ; ce coup-ci à la sauce « voyage dans le temps ».
Pour ceux qui n'aurait pas encore jeté un œil à cet
anime,
Grossièrement, l’héroïne est un robot humanoïde qui chante. Nous sommes donc dans un futur plus évolué technologiquement que le nôtre dans lequel les robots sont omniprésents. Cela-dit, je me souviens que la promotion de cet anime mettait en avant le côté intelligence artificielle pour son héroïne et l’on peut dire que ce n’est pas sans raisons lorsqu’on a toutes les ficelles du scénario mais je vais rester sur « robot » car je ne suis pas un expert des détails.
Chaque robot n’a qu’une seule mission et celle de notre héroïne est de chanter. Au début, ils sont peu évolué et seule notre héroïne ressemble vraiment à une humaine. Elle est la première de son genre.
Ce n'est donc pas par hasard qu'elle se verra confier par un robot cubique venu du futur, ayant clairement le rôle de mascotte, une nouvelle mission : celle d’empêcher la catastrophe à venir.
Catastrophe qui fait office d’introduction ; l’anime débutant dans le futur avec des scènes violentes de destructions et de morts provoqués par des robots qui ne sont plus sous contrôle. Je n'étais pas du tout prêt. Je ne pensais pas voir cela. De toute façon, je ne savais même pas ce que j'allais voir alors ce n'est guère étonnant. Cela-dit, cela ne rigole pas tout de même.
Pour se détourner de ce sombre avenir, l’héroïne sera chargée par le cube de modifier certains évènements de l’histoire sur plusieurs années.
Un des points positifs est que l’héroïne évolue beaucoup entre les nombreuses ellipses temporelles qui fragmentent les missions qu'elle doit accomplir étalées sur plus d'un siècle. J'ai vraiment bien apprécié ses diverses émotions et états d'esprits.
Ensuite, l’anime est propre mais n’arrive clairement pas à insuffler de l’impact dans ses scènes. Certes, elles sont sources d’émotions mais ne captivent pas. On regarde une copie appliquée qui ne décolle vraiment jamais pour finir par proposer un dénouement hyper plat. Genre, de ouf.
"Ok, tu m'intéressais mais au final qu'est-ce que tu étais ennuyeux ! "
Enfin, le chara-design de l’héroïne était pour moi (miam) et j'ai beaucoup aimé l’épisode 11 mais les deux derniers sont particulièrement insipides.
L'épisode 11 : Je crois que si mes souvenirs ne me font pas défaut, c'est celui ou elle est finit au musée. J'ai adoré l'ambiance et le ton qui s'est dégagé de cet épisode. En revanche, le dénouement qui s'étale sur l'épisode 12 et 13... Oh my God. Ce n'était pas mauvais, ce n'est pas ce que j'ai ressenti, mais qu'est-ce que c'était nul. J'ai écrit que ce n'était pas mauvais pour dire que c'était nul. Lol. Non, en vrai, je n'ai pas trouvé cela totalement nul mais c'était si peu inspiré.
Une bonne idée est à chercher dans les openings même si elle n’est pas totalement validée car leurs mises en scènes n'étaient pas terribles. Ils résument assez bien la série. Les idées sont-là mais il n'y avait pas l'inspiration derrière pour en faire quelque chose. 6/10