Tsukimichi
Fiche AKGenre : Isekai qui ne se prend pas au sérieux (quoique...)
Studio : C2C
Réalisateur : Ishihira Shinji (Fairy Tail)
Adaptation du manga de Azumi Kei
Disponible chez Crunchyroll
Résumé :Makoto est un lycéen comme tant d'autres jusqu'à ce qu'il soit convoqué par le dieu de la lune. ce dernier lui apprend que ses parents viennent en fait d'un autre monde qui n'ont pu venir sur Terre qu'en échange de la promesse d'offrir leur bien le plus précieux : un de leurs enfants. Pour protéger ses sœurs, il accepte donc d'être invoqué dans ce nouveau monde. Mais une fois devant la Déesse, les choses se compliquent : elle le trouve trop moche.
Ne pouvant le renvoyer chez lui, elle le lâche aux frontières sauvages de ce monde, peuplé de monstres. Elle lui offre le don de parler à toutes les créatures sauf les hommes pour être sûre qu'il ne puisse se mélanger à eux. Il ne pourra compter que sur talent latent en magie et ses compétences en tir à l'arc pour survivre dans ce monde hostile sur le point d'être envahi par les démons.
Avis après le pilote (et avec 60 chapitres du manga sous le manteau) :Avec son titre, j'avais raté jusqu'à ce que le manga avait droit à une adaptation et encore moins dès cet été. Pour ceux qui ne connaissent pas le manga d'origine, prenez un Mr Freeze et profitez de la ballade. Si vous êtes totalement hermétique au genre isekai (et vu le niveau moyen je peux comprendre) Tsukimichi ne vous fera pas changer d'avis mais si vous voulez laissez sa chance au produit ; c'est l'un des meilleurs isekai en cours de parution.
Je sais pas si c'est moi mais rien que le pitch de départ me fait mourir de rire. "Toi un héros ? Ah non t'es trop moche, va t'accoupler avec tes orcs dans les badlands." Et le reste est à l'avenant. Sans en être une parodie, la série connait les clichés de son genre et s'en amuse : le tout est vraiment très drôle. C'est aussi incroyablement feel good : le héros n'est pas un enfoiré, il ne couche pas avec tout ce qui bouge (bon là il pousse peut-être un poil le bouchon) et il essaye plus de se faire une famille et de leur donner un foyer que de collecter des waifus dans son harem. C'est donc d'autant plus parfait en série de l'été.
Et la cerise sur le gâteau, c'est que bien qu'il ne se prend pas complètement au sérieux, il fait quand même un effort pour ficeler une chouette histoire, des secrets à révéler avec notamment des personnages plutôt travaillés. Un équilibre assez difficile donc entre la dérision et le serious business que le manga réussit.
Maintenant, l'adaptation. C'est vraiment très propre techniquement, très fidèle aussi, parfois à la case près. Les CGI sont correctes mais pas de faire soulever qu'un sourcil pour un sakuga fan. J'aime beaucoup l'ending mais sinon on est vraiment dans le portage scolaire, à l'écran, du manga d'origine. Je vais quand même ne pas bouder mon plaisir car, outre faire découvrir le titre à un nouveau public, les images dans l'opening ou le fait que le pilote a couvert 4 chapitres laissent supposer que le rythme sera assez soutenu.