LA DANSE DU SOLEIL ET DE LA LUNE
Fiche AKAuteur : Daruma Matsuura
Année : 2020
Licences : Shogakukan (Japon) /Ki-Oon (France)
Volumes : 3 (en cours) / 1 (en cours)
Type : Seinen
Synopsis : Pour un samouraï, l’honneur est plus important que tout. Konosuke aspire à vivre selon les valeurs de sa caste, mais un secret honteux l’en empêche : le métal se tord à proximité de sa peau ! Impossible pour lui d’utiliser la moindre lame, hormis celle de son sabre en bois…
Avec un tel handicap, Konosuke ne peut prétendre à un travail digne de son rang. Pire, il est vu comme un lâche qui a peur de se battre dans les règles ! Seul et désargenté, il n’a plus qu’un désir : mourir honorablement par le sabre. Il provoque des pairs au combat, mais son pouvoir écarte leurs armes… Roué de coups et jeté dans une rivière, il glisse lentement vers la mort, quand il sent une étrange présence féminine… Il se réveille chez lui, hagard et déboussolé. C’est alors qu’un vieil homme difforme frappe à sa porte et lui annonce qu’il est demandé en mariage par une jeune femme à la beauté ensorcelante ! Qui est-elle et pourquoi l’a-t-elle choisi, lui, le samouraï raté ?
(source : éditeur)
Avis : Après
Kasane la Voleuse de Visage, l'auteure récidive avec
La Danse du Soleil et de la Lune. Ceux qui ont apprécié le trait n'en ont pas besoin de plus pour foncer à la librairie la plus proche.
La beauté du trait est visible dès la jaquette, envoutante, presque enivrante, d'une beauté quasi irréelle. Et la grâce du trait ne disparaît pas une fois le livre ouvert.
C'est un délice raffiné, élégant, subtil, pas de ceux dont on a envie de se baffrer, non, plus ce ceux dont on a envie d'en apprécier la moindre miette. En plus l'époque colle parfaitement avec le style graphique de base de l'auteure, je trouve que le mélange style / époque marche à la perfection.
Niveau intrigue, ça s'enchaine, peut être même un peu vite (ou alors c'est moi qui ait trop envie de faire durer), mais au moins l'histoire est lancée au premier tome.
D'ailleurs plus on avance et plus on se pose de questions, toutes semblant tourner autour d'un personnage,
Tsuki, la sublime jeune femme sortie de nulle part, venue tendre la main à notre samouraï "raté", ou plutôt défectueux.
Au passage on notera que le nom de la jeune femme, qui évoque l'astre lunaire (d'où une partie du titre), est aussi un nom lié au kendo,
Il s'agit d'une poussée, d'une avancée brusque de la pointe du shinai vers la gorge de l'adversaire, dans le but de sectionner l'artère carotide.
Le shinai étant le sabre en bambou qu'on utilise dans le kendo.
Bref, le nom n'est vraiment pas choisi à la légère, ça semble donner aussi le ton de l'histoire.
Au fil des chapitres, les éléments se mettent en place, et la fin du dernier chapitre du tome 1 laisse à prévoir un début de tome 2 très intense.
J'ai vraiment hâte de voir la suite
Verdict : C'est beau, c'est bon, en tous cas c'est très bien parti !!