Mouais, je vois ce que tu veux dire, mais je pense qu'on peut aussi dire l'inverse « Aucun récit est original » sans spécialement jouer sur les mots, tous les auteurs ont à un moment donné copié de manière volontaire ou non leurs prédécesseurs. C'est pour ça qu'on peut voir, rien qu'au chara design, à quelle époque appartient une œuvre. Ça se voit aussi dans l'utilisation des mots qui changent en fonction des époques. Tout ça c'est qu'une question de mœurs. Tout le monde copie tout le monde, tout le monde base ses histoires sur d'autres histoires. Quand on parle d'originalité, on parle en terme de degré de décalage par rapport à ce qui se fait, mais rien n'est fondamentalement original.
Désolé pour le hors sujet.~
La plupart des gens s'en foutent de l'originalité pour elle-même, le terme en deviendrait presque galvaudé, la preuve : de
Babylon jusqu'à
Heike Monogatari en passant par
Eizouken,
Sonny Boy et
Idaten, y'a 2 ou 3 réactions qui font à peine plus d'une page dans les beaux jours.
Ça montre à quel point les gens restent attachés avant tout aux structures populaires et évoquer l'originalité dans le Shonen c'est comme finalement, de parler d'originalité au sein des blockbuster au cinéma.
La notion existe bien mais fonctionne différemment, car elle ne s'applique qu'au travers du spectre du Shonen lui-même (ou du blockbuster).
D'ailleurs, ce que les gens vont bien souvent considérer , comme "originaux" dans le Shonen, sont des éléments, qui pour eux, sont totalement extérieurs à leur propre conception de l'archétype et donc semblent novateurs.
En fait c'est quand on parle avec quelqu'un qui n'y connait rien qu'on peut prendre du recul, parce que les repères et autres lieux communs n'ont plus rien d'évident.
Finalement si les gens s'arrêtent assez peu sur les ovnis qui roulent à contre sens, c'est parce que la structure même de ces oeuvres est difficile à appréhender.
Tout simplement car il n'y a pas de tronc commun, pas de bouée dans la nuit, on est renvoyés à des critères assez larges au sein de l'industrie et même qui dépassent ses frontières dans certains cas; mais surtout la conception de ses oeuvres va grandement dépendre de la culture personnelle, qui elle est très différente d'un indivu à un autre donc c'est quand même plus dur de se mettre d'accord là-dessus que sur le point de l'amitié dans Naruto.
C'est là à mon sens que commence la véritable originalité.
Le Shonen à côté est une banquette bien chaude dont l'une des vocation est de rassembler les passions presque comme un lieu de culte - comme le montre cette discussion - précisément parce qu'il y a une base commune; limite c'est genre comme les vieilles danses traditionnelles où tout le monde pouvait participer.
Qu'est-ce que l'originalité dans une industrie de fashion victim?