Gate 7 - tome 1 : ces premiers chapitres sont dans la droite lignée du one-shot paru dans le Jump il y a quelques mois, il est donc nécessaire de le lire. On démarre classiquement avec un protagoniste ingénu débarquant dans un trip mystico-historique qui le dépasse complètement. Peu à peu l'univers se met en place et on remarque que Clamp a délaissé la mythologie chinoise / bouddhiste et se recentre particulièrement sur le folklore japonais, à la manière de
xxxHolic.
Pour faire simple, les grandes figures de la période Sengoku (Oda Nobunaga, Akechi Mitsuhide...) auraient passé des contrats avec des démons (Oni) pour pouvoir se réincarner dans la personne qui leur serait le plus proche par le sang. Comme par hasard, nos personnages sont pour une bonne partie des réincarnations de ces figures historiques. Leur but ? Trouver les reliques de Nobunaga pour s'emparer de l'Oni super-puissant qu'il a scellé dans son propre corps.
... c’est du moins ce que j'ai compris.
Les personnages sont très Clampesques avec de beaux jeunes hommes archi-bien habillés, et des filles toutes mignonnes. Mention spéciale au duo Sakura-Tachibana, représentant respectivement le Yin et le Yang (c'est bien trouvé). Ça sent le couple yaoi qui va faire frémir les fangirls. Le personnages de Hana me plaît un peu moins, elle surjoue le côté loli-kawaii (trop de SD). Et puis elle a un regard assez flippant, je trouve. Heureusement elle se rattrape lors des combats.
Le style de de dessin, objectivement irréprochable, est pour ainsi dire identique à celui de
Tsubasa Reservoir Chronicle, en encore plus détaillé - ce qui rend la lecture presque difficile par moments. Comme l'histoire se déroule à Kyôtô, on a parfois droit à des incrustations de photographies de la ville, avec les personnages dessinés dessus. Je suis plus fan du style rigide et carré d'un
xxxHolic mais pour le Jump c'est déjà pas mal.
Je suis pour le moment circonspect, je trouve que c'est un peu le bordel cette histoire. Je vais suivre de près la parution française, qui au vu de la renommée de l'auteur ne saurait tarder.