La fin du monde, avant le lever du jour : Mon premier d'Inio Asano, et j'en ressors pas indemne. C'est un chef-d'oeuvre, ce manga. Vraiment. Des extraits de vies de japonais communs, tous plus ou moins paralysés dans une société hostile. La fin du monde. Mais chaque histoire se termine sur une lueur d'espoir, la promesse du lever du jour. On soutire vraiment un sentiment particulier de ce manga, et honnêtement, allez vous jeter dessus : c'est du bon. En fait, on pourrait presque dire que c'est des haikus en image, dans le sens où on nous fait ressentir des situations, plus que les comprendre ou réagir par rapport à elles. Si certains connaissent, ça ressemble pas mal à Dubliners, et les épiphanies des personnages ont un côté très Joycien. (à part que Joyce est clairement plus pessimiste)