Certains le savent peut-être, je suis assez fan de Bakuman. J'en lis donc le chapître toutes les semaines et attends impatient la deuxième saison de l'anime. Et j'achète les tomes à leur sortie.
Mais c'est pas juste ça. Ça influe aussi sur mes choix de nouveaux mangas à lire. Donc, des fois, je vais sur MAL, A-P, ou autre site rembourré de recommendations et en choisi un. Voici ma dernière victime:
Manga no Tsukurikata - chapîtres 1 à 30: Droit au but: c'est un shoujo-ai sur des mangakas.
C'est pas tant que ça un shoujo-ai, dans le sens où c'est largement moins idéaliste que ce que l'on pourrait croire, mais c'est quand même clairement dans ce sens.
D'une autre part, c'est presque un traité sur la procastination. Le personnage principal est une ex-mangaka, qui avait fait des publications à 13 ans grâce à la publicité de son jeune âge, puis était tombée dans l'oubli. Elle est à présent adulte, et décide reprendre sa carrière de mangaka. Mais on le voit clairement, c'est une flemmarde et une vraie pro de la procastination, et finit tout le temps par être dans la merde pour finir avant les dates limites. N'importe qui qui procastinerai dans sa vie professionnelle ou étudiante peu s'y voir clairement reflété.
Tout pour dire que, même avec une légère touche idéaliste shoujo-ai, les personnages restent assez humains de part de leurs défauts, leur laisser aller qui les met souvent dans des situations assez compliquées.
Pas de triangles amoureux, ici. Le couple se forme dès le premier chapître, et les prétendants sont assez vite repoussés. Pas de gros problèmes dans le couple, on dirait que les jalousies ici n'ont aucune ressemblance avec celles dans n'importe quel autre manga. Et ceci fait que la tension n'est pas très élevée. Du coup, même si on s'attache aux personnages, on lit plus par inertie que parce que le manga est réellement bon, mais ça reste plaisant.