Nymphs
Nymphs nous vient tout droit de Finlande et ça va plaire aux adolescentes. Autant dire que j'ai abandonné au bout du premier épisode.
Dès la première scène, nous faisons irruption dans la vie d'une jeune fille dont j'ai déjà oublié le nom (grâce à IMDB nous l'appellerons Didi), alors qu'elle est en train de réaliser pour la première fois l'acte d'amour avec un homme. Cinq minutes plus tard, le jeune homme décède, avec des bleus parsemés sur le corps. Grâce à deux jeunes femmes, Didi va apprendre qu'elle est une nymphe et qu'elle devra faire l'amour avec un homme à chaque pleine lune en lui ôtant la vie, afin de garder la sienne.
J'ai trouvé le pitch intéressant, d'autant plus qu'il comprenait également des satyres. Je ne vais pas vous faire un cours d'éducation sexuelle, mais pour moi satyres et nymphes (nymphomanes aujourd'hui) sont les deux facettes de la même pièce puisque les troubles sexuels sont (je généralise sciemment) les mêmes que l'on se place du point de vue masculin ou féminin. Nymphes et Satyres vont ici se mener une lutte acharnée comme peuvent le faire les loups-garous et les vampires. Bah oui, c'est du Twilight tout craché. C'est naïf, c'est la découverte de son corps, de l'amour, des doutes... Les scènes présentes dans le premier épisode sont d'un cliché affligeant. Un exemple pour la route : une nymphe soigne Didi d'une blessure à la cheville en lui déposant un baiser sur la plaie. A peine cinq minutes plus tard, Didi est en vadrouille avec un garçon qui se blesse à la lèvre. Mais que va donc bien faire Didi ? Quel suspense insoutenable, quelle niaiserie assumée.
C'est sans aucun doute une série qui vise les jeunes femmes et je ne vais pas critiquer la cible de Nymphs mais je ne trouve absolument aucun intérêt à cette série, ou du moins au seul épisode que j'ai vu. Prenez plutôt un bon livre de mythologie grecque ou romaine et vous passerez du bien meilleur temps, tout en vous instruisant.