A propos de Breaking Bad, je viens de finir la première saison. J'avoue que je reste dubitative devant le succès de cette série. Je trouve le pitch intéressant, et j'adore Bryan Cranston, mais je suis pas emballée plus que ça. Y'a eu quelques beaux moments, et j'ai eu de sacrées montées de stress, mais la fin de la saison m'a laissée sceptique... alors j'ai cru comprendre que c'était dû à la grève des scénaristes car elle aurait du avoir deux épisodes de plus, mais j'appelle pas franchement ça une fin de saison.
A part Walter et Jesse (dieu merci ce sont les persos principaux), j'avoue qu'il y en a aucun que je peux encadrer. Skyler me gonfle méchamment, et la famille de Walter en général: ils sont méga lourds franchement et ne lui foutent jamais la pas. Je parle même pas du beauf-frère (désolée
) et sa kleptomane de femme. Walter devient intéressant, mais j'ai eu du mal avec lui au départ. Il fait assez dur, on ne sait jamais ce qu'il pense, bref, un poil antipathique (sachant que je vénère Bryan Cranston pour son rôle dans la série Malcolm qui reste pour moi la série comique ultime, ça fait un choc).
Le contexte, surtout, est très cru et très dur. On ne nous épargne pas les scènes de sexe même quand elles ne sont franchement pas dans la tonalité de l'épisode (m'enfin vous me direz, c'est pareil pour Dexter et d'autres série, cette mode de faire cru gratuitement), et bon, ça semble évident mais le milieu est assez dérangeant... Déjà Albuquerque, le Nouveau Mexique, c'est moche, aride, désolé. Le côté gangs, racailles aussi est dérangeant, même si je me doute que c'est voulu, on sent que ça rigole pas. Je trouve ça assez éprouvant à regarder en un sens, même si ça peut paraître ironique sachant que je suis Dexter et The Walking Dead en parallèle, mais Breaking Bad je trouve ça pire, parce que c'est aussi beaucoup plus réaliste. Bref, j'hésite à continuer. La première saison est quand même très courte et peut-être que 7 épisodes ne suffisent pas à juger de la qualité de la série... mais je reste très intriguée face aux louanges que j'entends.