poutre pas mal pour le moment, globalement c'est une excellente série, mais on a quand même des épisodes/saisons plus faiblardes que d'autres. Je sais pas vous, mais moi, Hannah McKay je l'ai trouvée inutile au possible. Debra, par contre, c'est mon animal spirituel.
Bref en tout cas pendant mon absence j'ai peut-être mis les animes en pause, mais j'ai carburé niveau séries, en plus de celles que je suivais déjà (
). Petit récapitulatif des séries que j'ai visionnées, vite fait bien fait :
Sherlock : c'est à peu près à cette période que j'ai décroché du forum, je suis tombée dans la Sherlock mania et même si attendre deux ans pour avoir trois putains d'épisode devient décourageant, ça reste un énorme coup de coeur que je ne suis pas prête d'oublier, mais je pense pas que mon amour pour cette série, son écriture, sa musique et ses acteurs soit encore à prouver.
Doctor Who : sur la lancée, parce que série 200% british, Moffat, Gatiss, toussa. C'est de la SF, c'est assez kitsch par moment (surtout dans les premières saisons, moins après), mais c'est aussi drôle, triste, effrayant, bref, génial, et j'aime le Docteur d'amour. La musique est elle aussi excellente, par ailleurs.
Jekyll : Toujours Moffat, avec une réécriture moderne assez singulière de Jekyll et Hyde. C'est court, et ça peut surprendre, mais c'est plutôt pas mal (même si j'approuve pas toutes les idées), et puis j'aime beaucoup James Nesbitt, c'est un acteur excellent qui interprète parfaitement les deux faciès du personnage.
Downton Abbey : on reste chez les british pour une série historique de très bonne facture qui raconte les déboires d'une famille et de leur domestique suite au décès de leur héritier dans le naufrage du Titanic. La dernière saison battait de l'aile mais c'est une très bonne série quand même (et puis, Maggie Smith quoi).
Deadwood : si vous aimez Timothy Oliphant, les cowboys et les séries de facture HBO, je recommande. Hélas interrompue trop tôt, c'est une super série, très réaliste et avec de très bons persos, attendez vous simplement à entendre plus de "fuck/er/ing" et "cocksucker" que vous n'en avez entendu de votre vie.
Black Mirror : un must see. Série anglaise qui ne comporte encore que 6 épisodes, parfaitement indépendants les uns des autres, et qui peignent souvent une contre-utopie dérivée de certains phénomènes actuels (les réseaux sociaux, notamment). C'est intelligent, surprenant, audacieux, ça choque et ça fait réfléchir, bref, vraiment c'est à voir, je prendrais même pas le risque de vous résumer certains épisodes, parce que la surprise joue beaucoup.
American Horror Story : Alors personnellement j'ai été déçue par la saison 1, un peu clichée et finalement pas bien effrayante, mais la saison 2, si vous aimez les trucs creepy, foncez (sachant que les saisons sont totalement indépendantes les unes des autres, pas besoin d'avoir vu la 1ere pour regarder la 2nde, les personnages, les lieux et même l'époque ne sont pas les mêmes). Le casting poutre à mort (mais vraiment, allez vérifier si vous ne me croyez pas), les rebondissements sont géniaux, et la série mélange bonnes soeurs, asile de fous, psychopathes, possédés, nazis et extra-terrestres en réussissant l'unique tour de bras de rendre tout cela cohérent et pas franchement tiré par les cheveux. Et le final est sublime.
Parade's End : une mini-série historique avec Benedict Cumberbatch (notre cher Sherlock) qui m'a beaucoup plue. Il s'agit d'un triangle amoureux entre un aristocrate anglais assez passif, sa femme qui l'a trompé mais tient à le garder, et une jeune suffragette pleine d'idéaux. Bon, c'est grandement parce que je me suis attachée et identifiée à cette dernière que j'ai autant aimé, mais tout le développement historique (le combat des suffragettes, la guerre, etc) est très bien exploité aussi.
Breaking Bad : Ceux qui se souviennent de ma critique postée sur le topic créé spécialement sur la série ici se demanderont pourquoi je la cite ici. Et bien, malgré des débuts difficiles, j'ai persévéré. J'aimais bien, mais sans adhérer totalement non plus, je regardais surtout pour le duo Walter (parce que Bryan Cranston quoi) et Jesse que j'adorais. Et puis la saison 3 est arrivée. Gustavo Fring, Saul Goodman, Mike Erhmantraut, une Skyler White qui révèle enfin tout son potentiel. Que dire ? C'est devenu une des meilleures séries que je connaisse. J'ai dévoré les épisodes, la saison 4 nom de dieu, de toute beauté de bout en bout, le final m'a complètement laissé à genoux tellement... waw. La saison 5 poutre toujours autant, et Jesse est vraiment devenu un de mes personnages préférés. J'attends avec impatience la suite et en même temps je la redoute, car je ne veux vraiment pas que la série se finisse. Elle est stressante et hyper prenante, mais surtout, c'est une écriture de génie. Mes respects à Vince Gilligan.
The Hour : Une autre excellente série, très méconnue, avec Ben Whishaw, Romola Garai et Dominic West qui se situe dans les années 50 et parle d'une équipe de journaliste qui se bat pour faire entendre leur voix sur fond d'enquête (façon un peu film noir, la belle jeune femme qui se suicide, les indices intriguant, le journaliste qui joue les détectives, etc.). Les dialogues sont absolument géniaux et l'écriture en général est parfaite. Visuellement, du bonheur pour les yeux : une photographie sublime, des costumes d'époque à tomber, une parfaite mise en scène. Les personnages sont tous très complexes et fascinants (mais surtout Bel Rowley, en femme leadeuse dans un milieu essentiellement masculin à une époque pas très féministe), les acteurs sont d'ailleurs excellentissimes (on retrouve Oona Chaplin, qui a joué dans Sherlock et Game of Thrones), bref, c'est un bijou que la BBC a honteusement annulé après deux saisons, faute de spectateurs, malgré des critiques dithyrambiques.
Hannibal : en bonne fan d'Hannibal Lecter et de Thomas Harris, je surveillais ce projet depuis des mois, à la fois emballée et sceptique, mais il a suffit d'un épisode pour me retirer tous mes doutes. Hugh Dancy campe un Will Graham parfait, torturé et introverti à souhait, tandis que Mads Mikkelsen... et bien je crois que a réputation n'est plus à faire, et même s'il ne pourra jamais détrôner Anthony Hopkins dans mon coeur, c'est un Dr Lecter absolument redoutable, magnétique et imposant, mais étonnamment discret. La série quant à elle se situe avant les événements de Dragon Rouge et suit donc une trame qui lui est propre. On retrouve Bryan Fuller (Pushing Daisies, anyone ?) et son impeccable sens de l'esthétique qui rend poétique même les scènes les plus morbides - certaines mises en scènes de cadavres sont presque Poe-esques. Bref, une photographie léchée, un casting impeccable, mais l'histoire ? Et bien c'est vrai qu'au départ ça flotte un peu, on va d'une scène de crime à l'autre sans réel fil rouge, mais plus on avance et plus les choses se précisent d'une façon inattendue (du moins quand on connait les films/livres) pour aller vers un final qui est... de toute beauté (mais encore une fois, ultra référencé). Le fandom est par ailleurs d'une créativité incroyable, et a réussi à sauver la série dont l'avenir était menacé en déployant une efficacité redoutable en seulement quelques jours. Au passage : Bryan Fuller est passionnant à suivre sur twitter pour avoir un "inside look" sur les épisodes.
Once Upon A Time : tiens, une série guillerette à la sauce abc (Disney, donc), qui parle de contes de fées, ça tranche. Je vais être tout à fait honnête : la série souffre de vrais, gros défauts. Trop plein de bons sentiments, une foule d'incohérences, une écriture prévisible et pas franchement originale, des effets spéciaux ultra kitschs... oui, mais. Pour peu qu'on aime Disney et les contes de fées, c'est un vrai bonheur. La réécriture des contes est intelligente, audacieuse et si la saison 1 se traîne en longueur avec un gros ventre mou, la saison 2 se fait plus suivie, plus rythmée et surtout plus passionnante, ce qui fait qu'en dépit de tous ses défauts, je suis absolument fan de cette série. C'est bon enfant, mais parfois ça fait du bien, et puis il y d'excellents personnages (je pense notamment à Robert Carlyle en Rumplestiltskin, et Colin O'Donoghue en Crochet).
My mad, fat diary : Dans la lignée des séries plus légères, cette série anglaise adaptée du livre de Rae Earl raconte les déboires d'une adolescente obèse qui a fait une tentative de suicide et tente de s'intégrer à des groupes de son âge. Ça fait pas joyeux comme ça, mais le ton de l'héroïne est plein de mordant et la série, sans être très originale ni casser trois pattes à un canard, change un peu du format classique avec l'héroïne canon de base qui hésite entre Bryan et Kevin. On y parle de sujets typiques de l'adolescence très sérieux (les complexes, le rejet, le suicide, etc.) et bref, ça se laisse assez bien regarder et je pense que ça pourrait être utile à bien des ados mal dans leur peau.
Under the dome : Bon, on n'a encore que 4 épisodes, mais comme Stephen King et moi c'est une grande histoire d'amour, je ne pouvais pas manquer ça, surtout qu'on revient sur le King des débuts, avec une petite ville du Maine, un groupe de survivants, et un mélange fantastique/horreur en trame de fond. Je n'ai pas lu le livre, j'avoue, mais la série pour le moment est pas mal, du King à l'état pur.
Bates Motel : En bonne fan d'Hitchcock, il fallait bien que j'y jette un oeil. Autant le dire tout de suite : je pense qu'il faut pas trop se focaliser sur le côté préquel de Psychose au risque de bloquer sur certaines choses puisqu'il y a de grosses différences entre le film et la série. Pour commencer, elle se situe à notre époque (même si pas mal de références sont faites aux années 50) et y'a un certain nombre d'éléments assez inattendus (le frère de Norman par exemple), mais cela dit les clins d'oeils aux films sont nombreux et évidents. La relation Norma/Norman aussi est très intéressante, même si elle me fout immensément mal à l'aise (on a une relation très fusionnelle, pour ne pas dire trop, qui flirte entre relation mère/fils et relation amoureuse). Les épisodes sont prenants, et les deux acteurs de têtes vraiment très bons, ce n'est pas la série du siècle, mais si vous aimez être tendus sur votre siège, je recommande.
Et... voilà. En gros. (Vite fait bien fait ? My ass.) Après j'ai aussi tenté
(toute la saison 1), mais j'ai pas accroché, le premier trop prévisible à mon goût, le second trop répétitif d'un épisode à l'autre (et puis les deux frères beaux gosses me laissent assez indifférente, je voulais surtout voir Castiel, mais je pense pas tenir jusqu'à la saison 4 pour le voir). Pfiouu.