Stargate Universe : vous ai-je déjà dit que je suis un GROS fan de Stargate ? Je ne vous l'ai pas dit ? Ben je vous le dis, et j'ai même pas honte d'abord.
Ce nouveau spin-off tente un revival de la licence qui existe depuis plus d'une décennie. Mon ressenti en ce début de saison un (qui commence à peine en France, tandis que la saison deux se termine bientôt en Amérique du Nord, sans qu'une saison trois ne soit prévue) : l'intention est excellente, mais l'application un peu moins.
Pour rappel, dans Stargate SG-1, les terriens (c'est à dire l'armée américaine) utilisent un artefact qui leur permet de voyager dans la galaxie, et d'explorer tout un tas de planètes aux mœurs et aux dangers divers et variés. Cet aspect "exploration, voyage, découverte" est le cœur de la licence pour moi.
Stargate Altantis tente une autre approche : une équipe de terriens sont envoyés pour investir et explorer la lointaine galaxie de Pégase, totalement inconnue. ici, les personnages devront d'abord lutter pour survivre dans ce milieu hostile avant de songer à se balader dans Pégase (où il n'y a pas grand-chose à faire d'ailleurs à part taper du Wraith).
Stargate Universe, enfin, rompt avec la tradition. L'aspect survival est beaucoup plus mis en avant. Le pitch est simple : par un concours de circonstances assez foireux dans le premier épisode, des terriens pas préparés du tout vont se retrouver coincés dans un vaisseau vieux de plusieurs millions d'années, qui depuis tout ce temps se marche droit devant lui pour atteindre les limites de l'Univers. La classe, hein ?
Seulement d'une part le vaisseau est en mauvais état et menace de lâcher à tout moment, mais en plus les passagers clandestins se font la guéguerre façon Koh-Lanta de l'espace. Pour ne rien arranger, le vaisseau est programmé pour s'arrêter près de planètes pas forcément accueillantes. La poisse, quoi.
Ce qui gêne, c'est que le lien entre cette série et les précédentes est assez bancal. O'Neill, Carter et Jackson apparaissent au premier épisode (Teal'c était pas là, il signait des autographes à Paris Manga), mais on comprend bien vite que tout cela va vite s'écarter du style Stargate. Cependant, la mythologie de l'univers est plutôt bien utilisé et le fan est correctement servi. Et puis surtout, comme dans tous les Stargate, on a envie d'en savoir plus, de connaître l'univers (au sens propre comme au figuré). Et il s'annonce très riche.
En tout cas moi je suis convaincu.
Nip/Tuck - saison 6 : vous ai-je déjà dit que j'étais un GROS fan de Nip/Tuck ? je ne vous l'ai pas dit ? Ben je vous le dis, et j'ai même pas honte d'abord.
J'adore Nip/Tuck, c'est cynique, outrancier, grotesque, gratuit, c'est tout ce que j'aime.
Je pensais que la série allait se casser la gueule en faisant passer l'intrigue de Miami à L.A. En fait, plutôt que de repartir à zéro, la série reprend tout à l'identique. Un peu trop même : même persos, mêmes types d'intrigues...
Avec un changement au niveau de l'ambiance, puisque la série contient il me semble de moins de scènes de cul et de charcuterie, là où cela constituait 75% des saisons précédentes. Dommage, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier ces enfoirés de Troy et McNamara ^^