Sujet: Berserk

[Dregastar]

Après, qu'est-ce que le mal, on va rentrer dans un débat philosophique dont j'avoue honnêtement être loin du niveau

Comme tu dis @Unicorn, je suis entièrement d'accord.
Ce n'est pas de la nature mauvaise ou bonne de Griffith que je souhaitais évoquer en postant, quoi que j'ai pu écrire. J'ai apprécier revoir ces images que je n'avais pas revues depuis bien longtemps et puis je les ais commenté sans chercher plus loin. Exprimer combien la Qliphothe, la détresse dans le lac et la destinée de cet homme m'interpellent par la qualité de ces planches évocatrices et belles a la fois. C'était un retour sur le tome 12 bien agréable de la part de @Femto . Ni plus ni moins.

[SoulJapanExpress]

Ben quoi? Il était génial, ce chapitre. Qu'est-ce que tu lui reproche?

Bah rien au contraire, c'est tellement surpuissant, frissonnant, exaltant que j'en ai eu le souffle coupé. Et au final je ne me pose même plus de questions, je me laisse juste guider par les intentions de Miura, et c'est un peu ce qui se passe actuellement dans le fandom.
Note à moi-même: arrêter de faire des métaphores inutiles trop imagées.

[Evilbaffe]

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Le passage où Schierke apprend à Farnese la visualisation, puis l'utilisation d'amulettes, la théorie du corps astrale, l'invocation d'anges et j'en passe, prouvent que Miura s'est intéressé d'assez près à la magie et la sorcellerie versions authentiques.

[Femto / Project D]

Ce manga a une portée philosophique, justement, il pose de nombreuses interrogations sur la nature humaine, notamment ici, dans ce volume 12 avec le choix que doit faire Griffith. Son choix n'est finalement que celui qu'aurait fait un simple humain dans une telle situation...

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Je suppose que quiconque menacé d'une mort imminente fait le choix de survivre, peu importe ce qu'il en coûte. D'autant plus qu'ici, peu importe son choix, tout le monde est déjà condamné.
Il faut aussi tenir compte que Griffith a déjà goûté en partie à son rêve, puis du jour au lendemain, s'est fait anéantir, rabaissé à l'état d'infirme de la pire des façons qui soit... Le choix qui lui est proposé est plus qu'inespéré pour lui, mais n'en demeure pas moins dégueulasse, je vous l'accorde.

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En ce sens, la plupart d'entre eux n'auraient jamais imaginé périr de cette façon, tout simplement parce que ce n'est pas une bataille où le plus fort a ses chances, le sacrifice ne leur en laissait aucune.

Griffith non plus n'avait pas prévu ça. En fait, là où c'est vraiment tordu c'est qu'il n'y aurait pas eu ce concours de circonstances...

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Griffith ce serait certainement donné la mort et on l'aurait trouvé cool.

Bon de toute façon, je vénère ce personnage quoiqu'il arrive, quoique vous en disiez ! ><
Gloire à Griffith !

[Unicorn]

Ce manga a une portée philosophique, justement, il pose de nombreuses interrogations sur la nature humaine, notamment ici, dans ce volume 12 avec le choix que doit faire Griffith.

Attention j'ai jamais dit le contraire. Je suis entièrement d'accord au passage, Berserk pose plusieurs réflexions auxquelles j'imagine que chacun d'entre nous a une réponse différente. J'ai seulement dit que je n'avais pas le niveau suffisant pour débattre de l'ampleur de ces question avec vous ici même.

Ensuite par rapport à Griffith, s'il n'est pas mon personnage préféré de Berserk*, il n'en demeure pas moins le plus intéressant, c'est incontestable pour ma part.

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C'est pour ça que pour moi il n'est pas classable parmi des "bons" ou les "méchants", comme dans les vieux westerns. Mais ça n'empêche pas de considérer ses actes. Avait-il le choix ? Et même s'il l'avait, a-t-il fait un choix finalement ? Ma conviction est que même si la mort lui était évitable, pour atteindre ce château paraissant si lointain, il aurait tout de même accepté, et ce quelles que soient les circonstances. D'autres part, le choc psychologique de la perte de Guts n'a fait que renforcer encore plus ce sentiment.

*lequel est-ce ? vous le saurez peut-être un jour en analysant mon caractère.

[Femto / Project D]

Attention j'ai jamais dit le contraire. Je suis entièrement d'accord au passage, Berserk pose plusieurs réflexions auxquelles j'imagine que chacun d'entre nous a une réponse différente. J'ai seulement dit que je n'avais pas le niveau suffisant pour débattre de l'ampleur de ces question avec vous ici même.

Excuse-moi, en fait je ne voulais pas te viser en disant cela. Par "justement", j'entendais que justement c'était un gros point fort de ce manga, cette portée philosophique. C'est juste que comme tu parlais de ça, j'ai évoqué ce point, mais je ne remettais pas en cause tes dires. J'ai omis de le préciser, au temps pour moi.

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...D'autres part, le choc psychologique de la perte de Guts n'a fait que renforcer encore plus ce sentiment.

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D'ailleurs, Griffith dit juste avant de décider de se transcender que Guts est le seul à lui avoir fait perdre son rêve de vue. A ce moment là, on ressent comme une rancune envers ce dernier et on dirait que c'est ce qui décide Griffith a définitivement franchir le pas.

*lequel est-ce ? vous le saurez peut-être un jour en analysant mon caractère.

Pas envie de philosopher, je dirais Guts.

[Unicorn]

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D'ailleurs, Griffith dit juste avant de décider de se transcender que Guts est le seul à lui avoir fait perdre son rêve de vue. A ce moment là, on ressent comme une rancune envers ce dernier et on dirait que c'est ce qui décide Griffith à définitivement franchir le pas.

C'est exactement cet instant précis qui me fait dire ça.

Pas envie de philosopher, je dirais Guts.

Je suis percé à jour on dirait, mais bon c'était pas très dur

[shadow8]

Berserk est de retour le 8 juin dans le young animal et le prochain arc s'appellera L'arc de l'enfance (少年時代編)

Désolé du double message

Bien on dirait qu'on va retombé dans le passé on dirait. Ça sera sur 3 épisodes.

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Selon les images qu'on voit,  c'est soit Guts l'après Gambino et l'avant band of hawk, et le vide entre l'arrivé de Guts chez les Hawk et ses 17 ans. Ça sera une mini-arc de trois chapitre. D'après moi, ça sera pour mettre une base sur plus d'infos sur Guts et mettre un background pour  de future idée. Il faut se rappeler que la fin du combat contre le sea god l'a pas mal amoché et il ne doit pas être capable de se mettre debout. Ça serait normal qu'il repense à son passé. Peut-être que le prochain Flashback sera sur Skullknight et les god of hand. Ils nous prépare de quoi de gros dans les prochain mois, je le sens et là il veut juste nous mettre en haleine pour Elfhem , les god of hand et Skullknight.
 

[Femto / Project D]

• Relecture volume 13

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Ce volume est un concentré de barbarie où l'horreur bat son plein. J'imagine qu'aux yeux de certains, il pourrait s'avérer pénible à lire, néanmoins il est nécessaire afin de bien s'imprégner, comprendre la haine qui consume Guts pour la suite de l'histoire. Il est aussi le volume qui va donner une nouvelle direction à l'intrigue et marquer la fin d'une époque d'une manière tellement brutale, que je n'ai pu m'empêcher d'éprouver une réelle fascination.

Je ne suis pas un adepte du genre "gore", mais ici, les scènes de ce type permettent de décrire à quel point les forces maléfiques qui...

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Acculent la Troupe du Faucon sont des bêtes d'une force et d'une bestialité inimaginable, écrasante. Elles inspirent la crainte, voire accentuent jusqu'aux derniers retranchements le désespoir qui transi nos pauvres mercenaires.

Seulement, Miura ne s'arrête pas qu'à une violence visuelle, il va aussi chercher les sentiments des lecteurs en jouant sur leur attachement aux personnages...

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Les derniers instants de Judo, lorsqu'il contemple Caska et qu'il s'avoue ne jamais avoir pu trouver les mots pour lui dire qu'il l'aimait, ont eu le don de taper au bon endroit.

Sans parler du sens du sacrifice de Judo et de Pippin afin de protéger désespérément Caska, qu'ils voient comme leur nouveau chef et dernier espoir de faire survivre la Troupe du Faucon.

La mort de Carkus fût tellement pathétique par contre, qu'elle aura eu le don d'arriver à me faire sourire.

*Petit détail assez fun, on reconnait d'ailleurs que l'apôtre qui aura eu raison de lui, n'est autre que le tout premier apôtre que Guts élimine dans le premier volume. Le comte figurant dans le volume trois refait aussi quelques apparitions, notamment dans la forêt lorsque Rickert va chercher de l'eau, puis dans le Qliphoth au moment de l'éclipse.

Puis vint le moment qui, je suppose, aura marqué tout lecteur de Berserk...

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A savoir le viol de Caska. Il me parait évident qu'à partir de ce moment, Griffith a fait définitivement de Guts son ennemi, le tenant responsable de sa chute et de toutes les souffrances qu'il a subies par la suite. Violer Caska devant ses yeux, sans qu'il ne puisse rien y faire, exprime à quel point il veut le faire souffrir à son tour, pour le faire payer.
Sans parler que Caska est détruite psychologiquement, ce qui affecte d'autant plus Guts. Elle devient un fardeau pour lui, désormais.

Suite à ces évènements, le charisme de Guts prend une sacrée ampleur. Comment un homme peut-il conserver sa raison en ayant une telle haine, une telle noirceur dans son cœur ?

J'aime beaucoup cette planche qui retranscrit bien à quel point il se sent abattu.

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J'y vois une certaine symbolique, comme l'obscurité de la nuit située au dessus de lui, de telle manière qu'on a l'impression que c'est la noirceur de son cœur qui l'écrase.

[shadow8]

Episode 328 raw: L'épisode est assez tranquille, mais j'ai bien hâte de voir la trad us.

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Bon, l'épisode se passe peu après que Guts tue les loups  après la mort de Gambino. J'ai bien hâte de lire la traduction. À la fin de l'épisode on voit un elf qui apparait devant Guts. C'est un elf féminin. Donc, Guts avait déjà un potentiel magique en lui ou juste parce qu'il est encore enfant.(enfin non, mais voir des elf c'est très rare pour un humain à moins d'être dans l'interstice ou être dans le petit pourcentage qui pouvait voir un elf.)

prochain épisode le 22 juin

[Femto / Project D]

• Relecture volume 14

"Un guerrier noir. Accompagné d'un elfe... Ils sont d'ailleurs... Ils ont dû venir d'un monde étrange... D'un ailleurs... Que je connais pas."

Ce volume marque la fin de l’Âge d'or et pose les bases pour la suite des aventures de Guts. Personnellement, ce que j'aime bien dans celui-ci, c'est qu'il permet de se tourner vers autre chose, d'offrir une nouvelle vision du monde encore plus obscure au travers de la nouvelle façon de vivre de Guts.

On change de registre pour se tourner vers...

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Une ambiance de chasse à l'homme où notre héros va mener une lutte sans relâche pour sa survie.

Pour faire bien les choses, Miura n'hésite pas à accentuer encore plus la haine dévorant Guts...

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En faisant accoucher Caska de son fils souillé par le malin.

Et en lui octroyant un nouvel équipement encore plus impressionnant que jamais pour se venger; une épée tellement grande et lourde qu'elle ne pourrait être utilisée par le commun des mortels et un canon en guise de bras droit.

Autant dire que la guerre est méchamment ouverte !

On empiète le pas sur l'arc concernant les elfes de La vallée des brumes que j'ai trouvé très original. Il y a un côté mystérieux qui tient bien en haleine, et le personnage de Jill vient accentuer délicieusement la noirceur ambiante...

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Par son statut d'enfant battu par son père alcoolique.

A noter la présence du prototype de Berserk à la fin de ce volume. Il a été réalisé par Miura en 1988, alors qu'il était encore étudiant.
Bien que certaines idées se recoupent avec le manga final, je dois dire que c'est assez différent. Guts et Puck m'ont paru légèrement changé dans leur personnalité. Le dessin est aussi d'une qualité un poil en dessous, comme on peut s'y attendre, mais je dois admettre que Vlad Tepes a vraiment de la gueule, par contre.  

[Dregastar]

Très belle image, on voit bien les sentiments de Guts

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En faisant accoucher Caska de son fils souillé par le malin.

+ 1, ouaip comme tu dis! XD

L'arc des elfes (La vallée des brumes) m'a bien surpris, quoi que je l'ai trouvé un poil trop long mais il y'avait tellement de bonne choses... Comme cette relation dont tu parles et puis aussi

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le combat de Guts avec la Boss des elfes lorsque, a un moment donné, celui ci devient "aérien"^^.

... .  

Superbe moment que celui où l'on découvre comment Guts se procure cette épée. Tout en apprenant dans quel but elle avait été forgée au départ...  J'étais vraiment étonné par la découverte de ces dernières pages où l'on voit ce dessin tellement différent de ce qu'est maintenant Berserk.
En tout cas j'étais ravis que Miura pense à les inclure pour ses lecteurs.

Edit: Oup's la la la !!, Sorry.. Merci @Femto.

[Femto / Project D]

L'arc des elfes (La vallée des brumes) m'a bien surpris, quoi que je l'ai trouvé un poil trop long mais il y'avait tellement de bonne choses... Comme cette relation dont tu parles et puis aussi

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le combat de Guts avec la Boss des elfes lorsque, a un moment donné, celui ci devient "aérien"^^.

... . 

Superbe moment que celui où l'on découvre comment Guts se procure cette épée. Tout en apprenant dans quel but elle avait été forgée au départ...

Edit: Oup's la la la !!, Sorry.. Merci @Femto.

Ce qui m'a aussi plu dans ce début de L'ère des châtiments - Le cycle des enfants perdus, c'est que la touche fantasy est bien plus marquée que dans L'âge d'or. On ressent une certaine magie, à la fois enivrante et obscure. Le trait de Miura y est pour beaucoup, notamment lors de la première partie dans la forêt où l'on a l'impression de voir un décor tout droit sortie d'un film de Tim Burton, comme Sleepy Hollow par exemple. En disant cela, je fais référence à l'arbre empreint d'une sombre légende, que je trouve magnifiquement sinistre :

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Pour ce qui est des elfes de La vallée des brumes, ce que j'ai trouvé génial...

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C'est l'idée de l'imposture, de faire en sorte que des apôtres se fassent passer pour ces êtres si purs et commettent des actes d'une extrême barbarie en leur nom.

[SoulJapanExpress]

Pour ce qui est des elfes de La vallée des brumes, ce que j'ai trouvé génial...

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C'est l'idée de l'imposture, de faire en sorte que des apôtres se fassent passer pour ces êtres si purs et commettent des actes d'une extrême barbarie en leur nom.

C'est une des particularité que j'aime dans "l'art" de Miura. Je ne saurais pas vraiment l'expliquer mais il rend cette ligne entre le bien et le mal dans Berserk toujours plus opaque à travers ce genre de passage très symbolique. C'est vrai que j'ai trouvé cet arc angoissant, et pour les même raisons que tu évoques. Il a su merveilleusement bien retranscrire une simple réalité :
"La noirceur de l'ombre est plus terrifiante encore quand elle revêt la lumière du bien"... Et je pense qu'avec Griffith on a atteint le paroxysme de cette idée. Si ce n'est qu'après tout, cette phrase pourrait aussi résumer en partie l'histoire de Berserk.

[GTZ]

Dernier chapitre lu.

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Mmm, pas très emballé par un Flash Back. Je n'en vois pas l'interet immédiat en fait. Surtout que ça fait quelques années qu'on veut la voir cette île des elfes. Pourquoi faire un Flash Back maintenant. Ca vient un peu de nulle part.