Il y a ce que la guerre impose, le largage de la bombe A était un ordre direct, désobéir relève de la cour martiale, où la peine de mort n'est pas exclue.
Range ton flingue Billy ! C'était qu'un exemple pour te dire qu'avec des "si" on peut mettre Paris en bouteille. Inutile le me prendre au mot, on est hors sujet là.
Ce que tu appelles hypothèses sarthasiris, j'appelle ça surtout libre arbitre. En donnant toute la responsabilité à la guerre, c'est comme ça qu'on dédouane tous les auteurs d'horreurs diverses et variées.
Les horreurs de la guerre c'est ce que l'auteur a cherché à démontrer, oui. Forcément, il parle de survivre en temps de guerre quand on est qu'un enfant. L'histoire n'allait pas se finir à coup de cache-cache entre poney dans le pays des arcs-en-ciel.
Tu ne peux pas reprocher à l’œuvre d'être volontairement trop sombre. Imagine que tout se serait passé d'une façon plus réaliste et moins mélodramatique, comme tu l'indiques dans ton précédant message: papa se fait tuer sur un champ de bataille, maman meurt d'un cancer ou à cause de la bombe, les deux gosses sont mis en orphelinat avec des éducateurs qui prennent soin d'eux, ils grandissent et deviennent des adultes respectables. Hop fin de l'histoire.
Non, c'est nul. Tout l’intérêt de l'histoire réside dans sa cruauté à la fois insoutenable et poignante, jusqu'à la dernière scène on se retient de respirer tellement que c'est dur. C'est ce genre de frisson que donne le tombeau des lucioles.
Puis pour le coup le coté trash est loin d'être exagéré, au contraire, comme l'indique l'article qu'a posté Strainght. Takahata a dû supprimer quelques passages horribles de l'histoire originale pour toucher un publique plus large.
Le comportement infâme de la famille adoptive n'est pas une conséquence de la guerre.
La tante y trouve des arguments pour se justifier, mais je reste convaincue que même en temps de paix, elle ne les aurait pas ménagés, ni pris soin d'eux. Au final elle les aurait exploités et dépouillés et rejetés de toute manière.
Tsatsatsa.., nada ! La tante est dure mais juste: c'est la guerre, tu galères à nourrir ta famille, et on te met deux gosses que tu connais à peine (voir pas du tout) dans les pattes. De surcroit ils ne foutent rien, à part te bouffer tes précieuses rations de survie. Tu veux faire quoi d'eux ?
@Straight: Certes le film ne parle pas de guerre en elle-même, il parle de ses répercutions.