On en arrive à cette idée de "tous méchant-e-s" parce que l'une des caractéristiques majeures qui définit le politique dans son sens le plus noble, c'est son immoralité. On peut le constater de manière d'autant plus flagrante quand on regarde les actualités pol de notre cher pays françois, avec tout ce qu'exacerbe en fois cent la crise sanitaire du Covid-19. Quelle moralité à
octroyer des aides à des entreprises évadées fiscalement, quand nos services publics sont ceux qui supportent à bout de bras déjà biens raccourcis les conséquences de cette pandémie ? Alors ouais, on a augmenté la capacité de lits de réa en vigueur dans nos hostos, mais je sais pas si rappeler des médecins à la retraite, qui sont d'autant plus fragiles au vu de leurs conditions qu'exposés constamment au virus n'aide pas à réduire les risques mortels sur ces personnes.
Quelle moralité à ce que Merluche signe le décret d'état d'urgence sanitaire qui fait passer en soum-soum
des trucs dégueulasses en terme de droit du travail, au départ de manière infinitive jusqu'à ce que la date du 31 décembre 2020 soit décidée unilatéralement ? C'est Geoffroy Roux de
Baisé Bézieux qui est très content de cette avancée antisociale. On peut accuser le manque d'infos et l'urgence de la situation, mais c'est bel et bien un coeur de fonctionnement chez pas mal de F.I d'accorder leur diapason avec la social-démocratie et tout ce qu'elle a de plus mauvais, comme l'alliance sacrée en temps d'union nationale qu'elle revendique pour endiguer la catastrophe, en signant ces ignominies par défaut.
On rappellera, dans une actualité mouvementée quelque peu plus antérieure, son souhait de vouloir voter une motion des Ripouxblicains pour censurer le 49.3 du gouvernement Philippe de Macron, pour absolument destituer ces derniers et les délégitimer... ce qui fait doucement rire compte tenu du fait que même en faisant cette alliance, LREM demeure majoritaire à l'assemblée nationale, et que cette stratégie sert d'autant plus à rien qu'elle ne pouvait absolument pas porter ses fruits. L'expérience du passé le prouve, avec ces fameux frondeurs zizipanpan du PS lors de la loi travail en 2016 qui n'avait de frondeur que la commune caractéristique avec le fameux Thierry : un accessoire affublé sur leur comm' politique.
Si on observe bien ces raisonnements et ces mouvements historiques, on se rend bien compte d'une chose : la politique ne fonctionne actuellement pas en terme de raison, ou en terme de morale, mais bien en terme "d'amis/ennemis". Une rhétorique qu'elle a été bien poncée par nul autre que Carl Schmitt. Ça me fait chier de citer un nazi, mais le mec est tellement fourbi de contradictions qu'il s'effondre sous leur propre poids, et de ces débris on peut en tirer des choses pertinentes sans trop faire le sulfureux. Et on peut l'interpréter d'une manière (c'est assez subjectif, je m'avance) : si notre politique fonctionne comme un nazi le prédit, franchement faut qu'on se remette en question.
Des bisous à 1m50.