Etrange, dans ce premier épisode plus le scénario se révèle plus on pense à Ghibli, plus le temps passe plus on pense à Ghibli. Et pourtant il n'y a, à ma connaissance, pas de membres de Ghibli dans l'équipe de production. Il faut savoir que le manga original a valu un "prix de l'excellence" (au 7ième Japan Media Arts Festival) à sa créatrice, à savoir Yuki Urushibara, et qu'à cette occasion elle a remercié Miyazaki (Pharaoh, couché !) pour son aide (
source). Ce n'était donc pas une fausse impression, tout cela sans vouloir jeter le discrédit sur la mangaka qui n'aurait pas reçu ce prix si elle n'en avait pas été le réel auteur.
Si le manga semble intéressant, l'adaptation l'est tout autant ! Du côté des graphismes, si le charadesign se révèle par moment assez décevant, les décors eux sont d'une réelle beauté (
X|
X). Plusieurs artistes s'occupent d'ailleurs uniquement des décors, preuve de l'attention qui leur sont accordée. L'ambiance fleurte par moment avec le
mystique et les musiques très dépouillées, et quasiment
traditionnelles, renforce encore cet aspect de la série. Un aspect particulièrement mis en avant par ailleurs.
Le personnage principal, ambigu (
X), est assez mystérieux. Ce premier épisode n'a rien révélé de lui si ce n'est qu'il est un Mushishi, un collectionneur de Mushi, et qu'il se nomme Ginko-san. Oh, et on a enfin droit à un anime sans chanson j-pop. L'opening est une chanson d'
Ally Kerr (The Sore Feet) et l'ending est un instrumental au piano. Encore un bon point pour l'ambiance.
Et finalement pour faire plaisir à Pharaoh : c'est en 16/9
Bref, ne ratez pas cette série.