Hopla je viens ajouter ma maigre pierre à l'édifice de ce topic. Contraint (comprenez sous menaces de torture), je me suis lancé dans la lecture du premier tome de ce MnJ. Faisant, je l'avoue, une petite pause sur l'animation et les mangas, je viens de commettre l'erreur irréparable : apprécier une histoire qui dépasse les 20 tomes.
Déjà, très clairement, c'est beau. Et je ne pense pas avoir déjà vu un manga ayant autant conservé son côté pastel mais après impression. Ca donne un cachet très spécial, très réussi en fait. Une impression d'esquisse aboutie à chaque planche, j'en ai pris plein les yeux.
Viennent ensuite les personnages. Manji, c'est la classe incarnée, les répliques empreintes d'epicness (celle sur la voie du samouraï m'a laissé cet arrière goût de "tu peux pas test"), et puis surtout un homme qui, malgré son immortalité, est un homme faible, au sens figuré puisqu'il laisse passer ses émotions, ainsi qu'au sens propre, le pauvre prend quand même très cher à chaque combat. Son histoire personnelle aussi permet de mieux le cerner, histoire personnelle courte mais intense. Je passerai rapidement sur sa compagnon de route dont je n'en ai pas encore vu assez pour parler (pour le moment elle fait très boulet de service, mais je suppose que ça évolue) pour en venir à ce fameux ennemi dont dregas parle. Kuroi, c'était un passage fantastique, et pis c'est tout. Une telle étrangeté mêlée à du dégoût, c'était très fort.
Ce qui me fait arriver à l'ambiance que je trouve bien dégueulasse, peut être pas vu un tel acharnement dans les combats et les mises à mort depuis Berserk. L'alternance entre touches légères (peu nombreuses) et taille dans le lard se fait avec brio. Bref on a pas cette pression constante qui pourrait étouffer le lecteur, c'est ça qu'c'est bon.
Je crois bien que je suis parti pour 20 tomes de plus. Pas merci SJE.