A beautiful Mind : Ok, c'est pas tout récent, mais j'ai enfin eu l'occasion de voir ce film, mêlant adroitement mathématiques et schyzophrénie. Pour parler franchement, j'ai cru à un hit ultime jusqu'au happy ending cliché américain. Alors même si cette histoire est intégralement vraie (d'après des sources fiables), la réalisation larmoyante, les personnages surjoués et les sentiments synthétiques de l'épilogue ont foutu en l'air l'achitecture ingénieusement perverse de tout le scénario. Une heure et quarante-cinq minutes de plaisir, vingt minutes de mépris.
A côté de cela, on peut saluer les acteurs et leurs prestations saissantes, notamment Russel Crow, qui jusqu'ici a toujours su interpréter avec brillot tous ses personnages (et ce ne doit pas être facile de passer d'un général romain à un mathématicien introverti et paranoïaque). Un film à voir, une fin à retirer :p