Wolverine New-Gen: J'ai eu la sensation de faire face à un
Serval plus
intimiste. Le récit s’intercale directement à la suite de
X-Men 3 avec un Logan à la recherche d'un nouveau souffle, une nouvelle voie à suivre. A partir de là on passe effectivement par les réminiscences, confidences et autres remises en question de notre cher
Logan plongé en plein cœur du Japon. Le résultat est plutôt satisfaisant sur ce point d'autant plus que le procédé narratif via les hallucinations était vraiment superbement adapté au contexte.
La faiblesse du métrage réside dans les justificatifs qui poussent
Logan à interagir tout au long. C'était parfois maigre. Je pense notamment à son débauchage ridicule aux USA ou il s'embarque comme ça dans l'aventure.
J'avoue aussi avoir été surpris par ce calque plutôt réaliste du Japon et ses mœurs sociétales. J'ai même pouffé de rire dans la salle à un moment qui ne s'y prêtait guère à cause du cliché sur l'ami d'enfance.
Le casting était relativement convaincant et
Tao Okamoto dans le rôle de
Mariko est juste furieusement charmante malgré son manque d'arguments féminin... Par contre, le rajout du mutant de service me semble négligeable car le film aurait pu fonctionner sans.
Au final, s'il ne brille par sa composition musicale ou encore ses combats qui manquent clairement de peps, le bilan est plutôt bon pour celui-ci au terme. Ne partez pas après le générique de fin, il y a un teasing plutôt sympa (qui me conforte dans l'idée de me procurer la saga
Onslaught des Xmen en comic).
Insaisissables: Il est vrai que le quatuor de magicien est relativement peu mis en valeur ou du moins en premier plan de manière constante. C'est clairement là l'une des tâches du métrage et généralement l'une des difficultés quand le cast se révèle assez important comme c'est le cas ici.
La principale valeur du film et ce qui lui donne vraiment sa saveur, ce sont dialogues pondérés de théories et hypothèses dans le monde des illusions.
Comme je l'avais dit sur le chan, je ne suis généralement pas fan de
genjutsu & co. mais lorsque l'activité est suffisamment léchée, il y a moyen de me faire revenir sur mes propos.
Derrière son propos porté sur le cambriolage magique et son enquête, le film se traine quelques a-côtés que
Karasa évoque à juste titre. La romance à deux balles et l'humour USA vs French... beurk! Le justificatif de toute cette mascarade déçoit un poil, je m'attendais à mieux qu'une histoire de vengeance...
Au fait, je ne sais pas s'il y a un terme cinématographique spécifique mais c'est bien la première fois que je remarque une utilisation abusive de l'effet caméra « tourne-autour-du-personnage » en début de film. C'est limite vomitif comme effet.
Wa call that
Shaky Cam.
Shaky Cam mec! La même saloperie qui nuit quelques fois les affrontements dans
Man of Steal.
Ah oui,
Morgan Freeman et
Michael Caine devraient avoir leur statuts de cire, si ce n'est déjà fait, je milite pour. Ces mecs, ce sont juste des monstres dans leur jeu d'acteur.
Reste que s'il est ponctué d'invraisemblances ça et là qui relèvent de plot holes communs, le film m'aura laissé une empreinte positive sur son ensemble et un thème principal efficacement sympathique.
Aya de yopougon, j'aimerai bien le voir ou mieux encore, lire sa BD.
American Nightmare : The Purge
[...] le concept même avec tout son intérêt n’effleure pas vraiment le problème sociétale que le film cherche à présenter...
Je doute fortement que ce soit l'une des motivations et intentions de ce genre de productions. Je suis loin de penser qu'il y ait une double lecture à ce film et je demande à être supris. Vraiment.
J'y vois simplement un film d'horreur random avec sa dose de gore et un pitch effleurant l'intelligentsia, histoire de racoler un peu plus. Un jouissance estivale pour les amateurs du genre quoi sans rien derrière. A moins que...
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