Hopla, mon nouveau record, 7 films en deux jours, soit près de 14h au cinéma O_O’
Cold Souls
Le film relate l’histoire d’un acteur mal dans sa peau, peinant à jouer et ayant des difficultés dans sa vie sociale, qui va alors confier son âme à une entreprise proposant de les stocker (ou les prêter à d’autres clients).
Le sujet est original et parvient à maintenir une certaine cohérence et crédibilité tout du long. L’humour noir y est fortement mis à profit et parfaitement bien exploité.
Personal Effects
En tête d’affiche, Ashton Kutcher et Michelle Pfeiffer. Tout deux détruits par la perte d’un être cher, une histoire d’amitié puis d’amour va renaitre à partir des cendres de la douleur (c’est beau).
C’est beau et c’est assez poignant. Le réalisateur le sait et en profite pour glisser des musiques mélancoliques et des scènes de silence appuyé pour inciter à verser une petite larme … et ça marche à merveille. Le sujet pourrait néanmoins être bateau si certaines difficultés supplémentaires n’étaient venues s’immiscer dans la relation toute particulière entre les deux personnages principaux.
Dans le même temps, le film dénonce à sa manière la cruauté et l’incompréhension à l’égard des personnes dites différentes, handicapées physiquement comme mentalement.
500 Jours Ensemble
La catégorie du long-métrage : comédie-romantique. Ca fait frémir. Ca me donne surtout des sueurs froides.
Seulement voilà, 500 Jours Ensemble s’oppose littéralement aux comédies romantiques à la Bridget Jones. C’est ici frais, pétillant, avec cette pointe de second degré qui permet d’ôter tout sentiment de naïveté. Le film rassemble beaucoup de vérités et ne met pas en avant les romances parfaites, bien au contraire (et puis Carla B. dans la bande son du film quoi !).
Shrink
Les psys peuvent avoir autant de maux que leurs patients, voire plus, c’est là le cas avec Kevin Spacey en rôle principal. Psy et auteur reconnu, ce dernier reçoit chaque jour dans son cabinet des adolescentes au même titre que des hautes figures du showbizz. Chacun pris indépendamment au début, ils vont voir leurs chemins se croiser pour résoudre ensemble leur mal de vivre.
Malgré cette description, ce n’est pas un film niais mais simplement réaliste, n’essayant pas de rendre le spectateur dépressif.
A noter aussi la chouette prestation de Robin Williams qui a décidément bien vieilli ces dernières années.
Humpday
Nonobstant le synopsis (deux meilleurs amis de très longue date ont fait le pari de coucher ensemble dans le cadre d’un festival de films porno amateurs), ce n’est pas un film yaoi, ni même gay friendly.
Tourné sans artifices, il met en avant les doutes sexuels que peut avoir un homme marié et les limites que pose l’amitié entre hommes comme celles de la compréhension dans un couple. La fin n’a malheureusement pas vraiment de chute mais le reste du film rattrape tout à fait ce manque.
Gamer / Ultimate Game
En voilà un film d’action américain bien bourrin.
Le nouveau milliardaire de la planète (joué par Michael C. Hall (Dexter *_*)) l’est devenu en créant, sur l’exemple des Sims, un jeu où les joueurs ont un contrôle total sur des personnes bien réelles qui exécutent alors tout ce qu’on leur dicte. Son dernier jeu nouvellement créé reprend ce principe ainsi que celui de Counter Strike, où chaque joueur contrôle un détenu d’une prison américaine dans une succession de batailles sanglantes, avec le plus souvent bien peu de survivants.
Malgré la bonne idée de base, la magie ne prend pas : le méchant veut contrôler le monde et les gentils ont pour but de l’en empêcher. A part ça, pas de dialogues recherchés ou de scènes intelligemment percutantes.
Me & Orson Welles
Lycéen de 17 ans, Richard (interprété par Zac Efron, vu dans High School Musical :d) se voit embaucher par Orson Welles lui-même pour jouer dans l’une de ses premières pièces, César.
Avec ses airs de Leonardo DiCaprio adolescent, Zac Efron semble être un très bon acteur en devenir. L’atmosphère des années folles est parfaitement retranscrit, tant par la musique que les décors, les costumes et l’histoire en elle-même. Une belle découverte que ce film, simple mais des plus intéressants.