<Mode connard élitiste : on>
Voilà, maintenant je peux porter fièrement mon avatar qui me distingue la plèbe des gamer contente de nager dans leur médiocrité en pensant que jouer à des jeux de rôle occidentaux, c'est "hardcore" : aujourd'hui, j'ai reçu
ESP Galuda II. Les faibles et lâches diront que c'est une jeu pour abruti qui n'a pas de vie sociale, que même avec des années d'entrainement je serai toujours plus mauvais qu'un chinois de huit ans, voire même que j'achète des jeux de ce type juste pour flatter mon e-penis alors que je joue comme une grosse quiche mais je vous méprise, sous-êtres : je sais à quel point vous êtes jaloux.
<Mode connard élitiste : off>
Plus sérieusement, ESP Galuda II, c'est beau, c'est bien.
Mais doux Seigneur qu'est-ce que c'est dur.
Ca fait concrètement un bon tiers de l'intérêt du jeu : c'est du challenge bien brutal, avec 25% de lasers, 75% de boulettes et 0% de pitié. Le jeu est incroyablement exigeant pour au moins deux raison : il faut bien ça pour que les habitués y trouvent leur compte et il faut bien ça pour que le joueur moyen crache du crédit pour essayer de dépasser le troisième stage.
J'ai découvert le titre à l'Epitanime, ceux qui sont allés au stand de
Shmup.com ont peut-être vu quelque autres performances commentées (y'a eu un 1cc de Mushihime-sama, une partie improvisée d'un autre jeu de Cave assez méconnu pour des raison assez identifiables (MuchiMuchi Pork, qui reste un jeu atrocement difficile et vachement bien foutu sous ses airs de blague géante)) et ce fameux run d'ESP Galuda II, qui était vraiment cool (que le joueur à qualifié de decentplay parce qu'il n'avait pas réussit à dépasser le stage 5, lawl)). Le jeu était aussi jouable sur un des borne d'arcade ou sur une des consoles de la pièce. Au final, comme personne ne réclamait le pad, j'ai passé un sacré paquet de temps à la convention dessus. Et une fois le gameplay
compris expliqué par un type qui savait jouer, c'est vraiment addictif.
Pour mettre ça de côté, le jeu est visuellement très agréable (même si l'animation des personnages est un peu rigide) et la bande son est juste [noembed]
fabuleuse[/noembed]. Mais le plus intéressant, c'est le gameplay. On a généralement tendance à coller aux shoot'em up un étiquette de jeux ultra bourrins où il faut "juste" évite les tir ennemis et cracher du laser jusqu'à ce que tout explose (moi y compris, ce qui m'avait au début poussé à ignoré les boutons qui déclenchent des trucs bizarres). Le jeu est en réalité assez technique et pensé de manière très fun.
On d'abord le classique double tir, présent dans tous les jeu signés Cave. Si on tapote sur le bouton, on envoie une salve de tir assez dispersé. Les dommages sont assez bas mais les tir couvrent une plus grande zone. Si on reste appuyé sur le bouton, on passe à un tir concentré qui fait généralement plus mal sur une zone plus réduit. Il réduit aussi la vitesse du personnage, ce qui permet d'être plus précis dans les moments tendus. C'est assez classiques pour ceux qui ont déjà joué, même juste un peu, à un jeu de ce genre (par contre, c'est assez lolesque de passer de Touhou aux Cave et de faire des stage entiers à coup de lasers géants parce qu'on ne relâche jamais le bouton de tir).
Ensuite, y'a les bombes. Qu'on appellera plus le gros laser ou le bouclier parce que... ben c'est un bouclier.
Qui tire un gros laser.
Le système vient directement de ESP.Ra.De : lorsqu'on appuie sur le bouton pour lancer la bombe, le personnage forme un bouclier qui annule tous les tirs arrivants. Une fois qu'on lache le bouton, il tire un gros laser qui pique vraiment très fort et annule toutes les boulettes et autres projectiles clignotant qu'il touche en chemin. Plus on charge le bouclier, plus le laser est gros et plus il pique. Du coup, à la place du stock de bombes on a une barre de d'énergie qui se vide plus ou moins selon la puissance du tir. Mais le gros du jeu se situe dans le mode kakusei, le truc qui permet de faire péter les ranking à coups de centaines de millions de points.
Quand vous détruisez du vilain pas beau
ou des armées de petites filles visiblement sociopathes qui lancent des boulettes, vous ramassez de joyau verts. Plus on colle l'ennemi, plus on gagne de joyau. Quand on a des joyau verts, on peut déclencher le kakusei qui va ralentir toutes les balles à l'écran, qui deviendront alors violettes. C'est assez pratique dans les moments de panique intense et vu que le compteur est bloqué à 500 joyaux, rien interdit d'en abuser un peu pour avancer dans le jeu. Mais le véritable intérêt de ce mode, c'est que chaque ennemi détruit verra tous ses tirs annulés et remplacés par des bonus d'or. Encore plus rigolo : en annulant plein de tir pendant un kakusei, on déclenche des multiplicateurs allants de 1 à 100. Sauf que chez Cave, on déconne pas avec la démesure.
Le bonus d'or ramassés vont former un deuxième compteur (qui peut monter jusqu'à 1000) qui va lui permettre d'enclencher le super kakusei (et quand y'a "super" ou "hyper" dans le nom, c'est généralement à la fois très drôle et très dangereux à utiliser). Le principe est un peu le même que le kakusei normal : les balles vont plus lentement, détruire un ennemi annule ses tir et fait grimper le score, mais jusqu'à x500 cette fois-ci. Le cadeau bonus du super kakusei, c'est que chaque tir annulé génèrent d'autre tirs qui v'ont apparaître à proximité de votre personnage qui vont aller lentement dans sa direction. Ces tir seront annulé puis généré à nouveau tant que le super kakusei est activé, ce qui peut très rapidement finir dans le chaos le plus total, puisqu'au tir des ennemis encore présent à l'écran s'ajoute un nuage de boulettes toujours plus imposant qui suit votre personnage. Même avec un niveau plus que moyen, un super kakusei génère un score qui va se compter en million (en dizaines de millions si bien placé).
Je pense qu'il faut, au moins une fois dans sa vie, arriver à déclencher une de ces orgies visuels où l'écran se retrouve littéralement couvert d'explosions, de boulette falshy qui disparaissent et ré-apparaissent à chaque explosion, et surtout, de véritables nuées de points bonus déclenchés par les disparitions de boulettes pour comprendre ce qu'il y de fun à jouer à des manic shooter humainement presque interminables.
C'est simplement, honnêtement, bêtement et crassement drôle à en pleurer. Il n'y a rien de plus magique que de voir le jeu commencer à ramer non pas à cause des tir ennemis (parce que généralement, y'en plus des tir quand la vraie orgie commence) mais à cause des la pluie de bonus supposée féliciter le joueur du cataclysme qu'il vient de provoquer.
Bref, c'est du bonheur en nuage de boulettes colorées. C'est hardocre du fond de l'âme jusqu'au bout des ongles (et encore, c'est pas le plus méchant dans sa catégorie) et ça en veut très clairement à votre vie et votre santé mentale mais c'est plus facile d'entrer dedans que ça en à l'air. Faudra pas mal de patience si vous visez l'all clear, beaucoup de temps de perdu si vous visez des score et beaucoup d'espoir si vous visez les modes bonus (qui rendent le jeu encore plus difficile au prix d'un système de scoring encore plus craqué).
Y'a aussi un mode novice qui permet de sentir moins naze, mais il est pas très intéressant dans le cas d'ESP Galuda II vu que le jeu est très court et que l'auto-bomb le change en promenade de santé.
Je me suis aussi trouvé
DoDonPachi Resurrection et
Deathsmiles, mais mon message va vraiment devenir très long, très brouillon avec pleins de fautes partout si je continue.
Mais comme vous pouvez le constater, c'est d'la bonne.
PS : J'ai pas tout relu mais bon, il se fait tard.