Fallout 4.Après 58 heures à jouer comme un dingue je l'ai trouvé vraiment cool ce jeu. Premièrement, l'ambiance m'avait pas vraiment convaincu, j'étais resté dans le délire exploration de métros infestés de goules. Avec un vieux fusil à verrou tout naze et 15 cartouches, à se chier dans le froc en spammant la touche du mode SVAV pour ne pas sursauter quand une goule sortait de nulle part. Ça c'était mes bons souvenirs de Fallout 3. Cette ambiance oppressante, où tu te demandes vraiment dans quoi tu t'es fourré on peut la retrouver dans 2-3 coins assez flippants, même si c'est carrément moins le cas que dans le précédent opus.
Sinon niveau nouveautés, la customisation d'équipements est parfaite. C'était à la Pimp my gun, on peut faire à peu près tout ce qu'on veut en récupérant des bidules ce qui traînent. Les armes sont variées, le panel de possibilités est donc vraiment large.
Le craft d'habitations est pas mal lui aussi, quoiqu'un peu limité, on en a vite fait le tour, ça comblera 5 heures de jeu, tout au plus. Puis c'est bien bugé. Non vraiment, autant j’adhère à 100% à la customisation d'items, là je pense qu'il faut pas trop pousser. Même si c'est fun d'avoir son petit village, ça n'apporte concrètement rien à l'expérience du joueur. Et c'est d'un chiant à prendre en main... Le pire c'est que fortifier sa base ne sert strictement à rien, personne n'attaque. Bref, j'ai pas payé pour jouer aux Sims.
Je me suis monté un personnage discrétion avec l'atout fusil semi-auto, en gros je joue comme une pute. Franchement c'est terrible de vider un camp de Riders perché sur son petit roché. Par contre, au corps à corps je vaux pas une cacahuète, du coup je me faisais souvent éclater par des insectes de merde, genre des mouches ou des moustiques, la honte...
Au niveau du scénario on nous propose une intrigue me rappelant le célébrissime "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" ou encore "Blade Runner". Grosso modo ça parle de la position des robots dans ce monde, s'ils méritent l'esclavage ou d'être libre. C'est un sujet qui ressort très souvent dans les œuvres de SF ceci dit.
Franchement c'est bien fichu, le twist à la fin de l'histoire est bien monté, cohérent sur toute la ligne et très dur à anticiper. J'ai toutefois été un peu déçu par le manque de choix dont on dispose, j'avais cette sale impression que les choix étaient au final tous similaires. En tous cas qu'ils ramenaient tous à la même conclusion. On doit choisir de faire gagner une faction. Trois possibilités. Faire gagner la confrérie de l'acier (l'empire), le réseau du rail (les rebelles), l'institue (les scientifiques).
Perso, j'ai caressé la confrérie de l'acier dans le sens du poil, histoire de gratter une de leurs armures légendaires, (ce qui s’avérait être inutile, puisqu'on en trouve de partout). Après, j'ai rejoins le réseau du rail. Eh ouais, chui un rebelle moi.
Bref allez y, c'est de la bonne came. o/
ps: Les news compagnons sont terribles. J’essaye de me taper piper, mais c'est chaud, elle se laisse pas faire cette garce.
C'est con parce que la présence virile de Nick Valentine me plait autant, voir plus. Bon je vais arrêter de divaguer, sinon ça va devenir bizarre.