La suite en imagesIl était une fois un petit Starry qui atterrit à l'Aéroport International du Kansai (aéroport commun à Ôsaka, Kyôto et Kôbe) pour se poser une semaine à Kyôto. Le trajet est long (l'aéroport se situe sur une île artificielle au sud d'Osaka) et pendant les 1h30 de train que voit-on ? En un mot : une ville. Un immense tissu urbain ininterrompu artificiellement segmenté en ce qu'on appelle des villes et composé d'un motif qui se répète aussi loin qu'on puisse voir : des maisons d'un étage (en moyenne) de toutes les couleurs et collées les unes aux autres (dont le style oscille entre la maison cossue et le bidonville), partout les mêmes supérettes, stations-services, magasins, petits immeubles, pancartes, des fils électriques dans tous les coins et, de temps en temps, un temple, une église ou une (petite) rizière. Rien ne ressemble plus à une ville japonaise qu'une autre ville japonaise. S'il n'y avait pas les noms de gare qui changent, on pourrait croire qu'on visualise un film qui tourne en boucle de l'autre côté d ela fenêtre.
Le lendemain, taïaut, nouveau train, cette fois à l'assaut de Himeji (à l'ouest de Kobe). A gauche la mer, à droite les montagnes (couvertes de forêt) et entre les deux l'océan de béton ; c'est bon, on est bien au japon.
Himeji, ville renommée pour son château, le plus grand et sûrement le plus beau du Japon et qui a eu le bon goût d'échapper aux séismes et aux bombardements américains de la dernière guerre. Celui-là, depuis que j'en ai vu pour la première fois des images il y a quelques années, il était dans ma liste des "must-see".
Himeji (姫路) - le château :

Le surlendemain, encore un train depuis Kyoto et en une demi-heure me voilà à Osaka, 3e plus grande ville du pays, ville très marchande, renommée pour ses habitants chaleureux et ses okonomiyakis (Beck connait la recette).
Ôsaka (大阪)
Umeda Sky Building

Le Château (en béton car reconstruit après-guerre)
Dans la partie sud de la ville, c'est le pays des néons, des réclames à ne plus savoir où les mettre et des commerces à tout va, notamment dans le quartier de Dotombori (nom de la rue parallèle au canal).

Dotonbori (le canal)

Dotonbori bis (et spéciale dédicace à Sacrilège)
La suite bientôt.
P.S.: Beck, j'espère que tu ne vas pas cette fois me reprocher ne pas t'avoir ramené de château
