A cause de problèmes d'imprimerie, le tome 11 de FB ne sortira pas à la date prévue à l'origine. Sa sortie est repoussée à Septembre. En revanche, la date de sortie du suivant n'est pas repoussée, elle, ce qui fait qu'on aura droit aux tomes 11 et 12 de Fruits Basket en Septembre.
le rythme de parution des volumes était lent, pour ne pas dire EXTREMEMENT lent...D'après Virgina, c'est environ un tome par saison, ce que je trouve vraiment abusé, quand on sait à quel point les mangas sortent vite au Japon....
Ok le rythme de parution des mangas est rapide au Japon, mais à quel prix?
Les mangaka n'ont pas le loisir de faire entièrement eux-même leurs mangas(ils sont souvent équipés d'assistants à part de rares cas comme celui de l'auteur de
Eden ou celui de
Parasites.
Ils n'ont pas ou rarement la possibilité de coloriser leurs planches, ce qui dans certains cas est à mon avis 1 grande perte ( Les planches de 3X3 Eyes seraient magnifiques si elles étaient mises en couleur de la même manière que les couvertures)
En outre, les délais de parution imposés par les maisons d'éditions (souvent, une vingtaine de planches à faire chaque semaine outre le story-board) sont difficiles à suivre. Ce sont des conditions que tout dessinateur français refuserait, tant elles ménagent peu de temps libre. Souvent, dans les petits intermèdes de conversation qu'on trouve dans les mangas, le dessinateur nous révèle qu'il est à bout, qu'il est obligé de réduire son temps de sommeil à 5h par nuit pour respecter les délais, qu'il a 1 tête de zombie, qu'il a à peu près 6 vraies heures à lui chaque semaine... Personellement, j'aime mieux savoir les auteurs que je lis, heureux et en bonne santé qu'accouchant de leur oeuvre dans le sang, la sueur et les larmes [-blush] . Par volonté d'aller plus vite, ou par manque d'idées due au manque de remise en cause, leurs histoires s'essoufflent et se mettent à toujours passer par les mêmes topos. Cf
Shaman King ou
Yuyu Hakusho que j'aimais bien au départ, mais qui finissent en bastons uniquement avec des ficelles grosses comme ma cuisse).
Donc voilà, même si le manga reste le type même de la bédé pas chère, que son rythme de parution permet des séries longues donc complètes et que cela se fait souvent avec conservation des qualités scénaristiques, n'oublions pas quel prix leurs auteurs doivent le payer.