On pourrait s'étonner de voir aussi peu d'enthousiasme aussi bien dans la presse que chez les joueurs pour le successeur d'un des jeux les plus intéressants et importants de ces trois dernières années sur consoles. Mais il suffit de regarder de près pour comprendre que tous les indicateurs sont au rouge.
Pour commencer le choix d'une préquelle. Pour raconter quoi ? Les débuts de Batman ont été réinterprétés des douzaines de fois et sans doute mieux que tout ce que ce jeu pourra tenter. Pourquoi également jeter à la poubelle toute la continuité instaurée par
Asylum et
City ? La vérité est simplement que le jeu a été confié à un studio de seconds couteaux qui n'ont pas eu les couilles d'assumer la
fin audacieuse de
Arkham City, et ont préféré jouer la sécurité avec une histoire qui par définition n'aura aucun impact narratif.
Reste le jeu en lui-même, qui on l'espère conservera la générosité de
Arkham City (jeu dans lequel on ne pouvait pas faire un pas dans la ville sans tomber sur un puzzle ou une quête secondaire) puisque niveau gameplay ça a juste l'air identique, si ce n'est l'inclusion d'un mode multi qui arrive un peu trop tard sur cette génération pour espérer marquer.
Bref, on surveillera donc d'un œil méfiant
Batman Arkham Origins qui sort mondialement le 25 octobre (soit cinq jours avant
Assassin's Creed IV Black Flag...)