Franchement, certaines oeuvres nous font vraiment sentir qu'une absence de scénario n'est pas un handicap.
Aria - The Animation #01-#13 : Calme. Tranquille. Magnifique. Après une dure journée, ou tout simplement dans des moments de fatigue générale, l'effet que cet anime fait. C'est la démonstration pure du fait que même si l'on n'a pas 5 coups de théâtre par épisode comme dans Code Geass, une série peut vraiment devenir attachante. Je me suis retrouvé à pleurer devant l'opening même avant de regarder l'épisode...allez savoir pourquoi. Franchement, regardez Aria et profitez de la vie !
Byousoku 5 cm : Revisionnage du chef-d'oeuvre de maître Shinkai. Autant, je suis souvent réticent à qualifier un réalisateur de 'maître', mais là, il n'y a pas d'autre mots. On ressent d'autant plus le lien entre les personnages que tout est fait par sous-entendus. Quelque part, ça me rappelle Mrs Dalloway, mais sans les parties ennuyeuses. La première histoire est vraiment sublime, et la dernière également. La music video qui sert de fin/d'épilogue est magnifique. Les décors sont au-delà de toute description, incomparables avec quoi que l'on puisse voir aujourd'hui.
On change de style :
KimiKiss - Pure Rouge #01-#19: C'est sûr que ce n'est pas du même niveau que les deux précédents. Cela dit, je l'ai commencé avec un œil désillusionné, et j'ai été plutôt bien surpris. C'est léger, mais les relations entre les personnages avancent. Ils arrivent à communiquer leurs sentiments (si, si, je vous jure). Bon, après, l'anime est aussi éloigné de la réalité qu'un Amagami SS, mais ça ne tue personne. Justement, au moins dans cette série, l'amour est rose et plus propre que la débauche de la réalité.