[les commentaires équilibrés et moi faisons souvent chambre à part, n'hésitez pas à me faire taire avec un biscuit]
Innocent Venus 1 & 2.
Alors que la présentation de la série avait sans difficulté embarqué ma curiosité au bout de son lasso, le visionnage du premier épisode ne m'avait pas convaincue, plouf. Innocent Venus me semblait "peut-être chouette dans son genre" (et j'aime ce genre, c'est déjà ça) mais sans plus. Et c'est tout à fait vilain un "sans plus" à ce niveau-là. Mais, quelques jours plus tard, me souvenant que je n'aimais pas me contenter de l'expérience d'un premier épisode esseulé, je me suis lancée dans le visionnage du deuxième. Oui. OK. Quelques points d'enthousiasme en plus. Genre "Ouais, bon... voyons voir".
Visuellement, Innocent Venus m'est plutôt sympathique - peut-être un peu moins que dans mes espoirs mais je ne grimace pas devant mon écran, loin de là. Cela étant dit, pour moi, la classe d'un déhanché de mécha ne fait pas tout...
Au niveau des personnages. Tout d'abord, j'ai dramatiquement du mal à fondre face à Sana qui est mignonne, oui, je sais. Je me soupçonne d'avoir contracté, quelque part, un réflexe trois-pas-en-arrière-bras-défensif-devant-le-visage face aux cheveux roses. Toutefois, j'attends avec impatience de savoir ce qu'elle cache, la petite. Pour les autres… Les informations étant encore très très très lacunaires, cela se limite à des impressions. On compte sur le potentiel mystérieux de Jo - ténèèèèbres. Sur le manteau de Jin. Sur les braillements d'ambiance de Gora (Naruto, sors de ce pyjama framboise). Sur les compétences déviantes du quatuor Phantom (une mini-pensée pour les Extended de Gundam Seed [Destiny], cela m'a échappé). Puis la "blonde" et le "capitaine des pirates" ont chacun à leur façon une tête qui me revient bien, ha ha, génial. ... Je vais faire comme si je n'avais pas noté Monsieur Cliché qui bave, de manière déjà vue, ici, là et là - j'ai de l'espoir.
Un vilain manque : les ambiances. Visuellement, c'est plutôt bon – du centre de commandement aux lumières tamisées, ouuuuh, au bord de mer presque romantique. Mais musicalement, je suis déçue. J'aime quand la musique me marque, tout ça, mais là, c'est un peu fade… Possible que cela n'aide pas du tout certaines scènes déjà assez statiques. Bien sûr, c'est très subjectif. Enfin, la musique accompagnant l'apparition de l'équipage du bateau pirate m'a bien plue.
Ensuite… Le scénario… Plutôt discret jusqu'à présent, il intrigue. Ne serait-ce que pour connaître les enjeux détaillés de tout cela, les petites histoires de chacun, les ambitions, les vieux démons et les jeux de carte, je pense que je vais poursuivre mon visionnage de la série.
Le Chevalier d'Eon 1.
Voilà une entrée en matière fort plaisante. Visuellement convaincant. Rendus d'ambiances efficaces. Un scénario gourmand qui se profile : ah! faim éveillée. J'espère que ce premier épisode, plutôt fourni, augure le maintien d'un tel rythme, soutenu. Oh, et un autre aspect au niveau de l'animation. Cela se concentre, à chaque fois, sur quelques secondes seulement, une séquence, une accélération de mouvement, mais j'aime. Quelques petits points de ravissement grappillés très vite. Je citerais par exemple un volte-face d'Eon. Ou bien certains mouvements lors de la confrontation en fin d'épisode. Peut-être pas grand-chose. Mais il y a ce dynamisme tout en fluidité, un petit plus ravissant.