La reine des Neiges: A
u petit royaume d'Arendelle le roi et la reine sont les heureux parents de deux adorables petites filles, Elsa et Anna. Leur bonheur semble indestructible, si ce n'est que la première cache un lourd secret: depuis sa naissance elle est capable d'invoquer la neige et de maîtriser la glace. Si dans un premier temps ce pouvoir semble extrêmement divertissant, il apparait vite qu'il peut se révéler extrêmement dangereux si mal utilisé. La décision est donc prise de garder le secret en isolant la jeune fille du reste du monde, et en cachant son état même à sa sœur.
Tout se passe correctement jusqu'à ce que les parents décèdent dans un terrible accident, et que l'on demande une nouvelle reine pour guider le peuple. Elsa dont les pouvoirs n'ont cessé de s'accroitre au fil des ans panique le jour de son couronnement, et fige son pays dans un hiver éternel, avant de s'enfuir dans les montagnes, où elle espère que l'isolement la protègera de la colère du peuple.
Alors que tout le monde la considère désormais comme une sorcière maléfique, et que certaines personnes avides complotent déjà pour prendre le pouvoir, Anna décide de partir seule à la recherche de sa sœur, qu'elle espère ramener à la raison.J'avais adoré
Raiponce et, trois ans après, je tombe sous le charme de
La reine des Neiges. Ce nouveau long métrage signé Disney se veut innovateur par rapport à tout ce qu'à fait le studio jusqu'à présent en changeant certains éléments d'une recette déjà bien connue, comme le fait que l'on n'ait pas droit à une mais 2 princesses. Ça n'a l'air de rien dit comme ça, mais ça change quand même pas mal la donne et les problématiques habituellement mises en place. Dans le même ordre d'idée, le personnage maléfique échappe pour une fois au manichéisme le plus basique: Elsa est plus victime de ses pouvoirs incontrôlables que réellement méchante, et l'isolement qu'elle s'impose finit peu à peu par lui faire perdre toute confiance envers autrui et la rendre aigrie, jusqu'à la tenter de prendre des mesures radicales envers ceux qu'elle croise.
Pour trouver le vrai méchant de l'histoire, il faudra chercher plus loin et faire preuve d'un peu d'imagination. Et pour une fois, celui-ci possède une vraie motivation (acceptable ou non) et l'explique clairement quand il décide de tomber le masque.
A côté des 2 sœurs, on croise également Kristoff jeune homme solitaire quelque peu abrupt vivant dans les montagnes, rappelant Flynn Rider, et son élan, double hivernal du cheval Maximus... Pour compléter le trio, il ne manque plus qu'Olaf, sympathique bonhomme de neige créé par Elsa. Un peu bavard et aventureux, son rêve est rien moins que de voir l'été et de se faire cuire au soleil sur une plage des tropiques...
La mise en scène est soignée, et certaines scènes (notamment lorsque Elsa déchaîne utilise pouvoirs) valent véritablement le détour, aussi bien du point de vue technique que narratif (la création du palais de glaces, même si son design est un peu froid, j'adore).
L'histoire quand à elle est correctement menée et présente quelques rebondissements qui prouvent que Disney essaie clairement d'innover et de revoir sa formule pour concevoir ses contes de fées. Jusqu'à ce qu'il soit révélé, je me suis quand même posé la question sur un des principaux éléments du scénario, ne sachant pas s'il y aurait une surprise ou s'il s'agissait simplement d'un des vieux travers du studio qu'il avait été impossible d'éviter.
Après, tout n'est pas parfait et je pense notamment à un défaut récurrent des Disney de ces dernières années: les chansons... Il y a un ou 2 titres bien trouvés et intéressants, mais globalement, on a l'impression qu'elles ont été écrites pour un nouvel épisode de
High School Musical, ou pour servir d'exemples au sketch de Gad Elmaleh sur les comédies musicales. Au bout d'un moment, trop c'est trop, une vraie torture... Mais je resterai honnête: ces passages douloureux s'oublient assez vite devant les autres qualités du film.
La reine des Neiges est présentés par certains spectateurs particulièrement enthousiastes comme le meilleur Disney (en écartant les Pixar j'imagine) depuis
Le roi lion. Et je dois dire que je serais presque tenté de leur donner raison même si avouons-le, après ce titre, on a surtout eu droit à des productions médiocres, avec quelques rares réussites de temps à autre...Bref, il n'y avait pas une concurrence trop acharnée non plus, mais quand même.
Et puis quand à la fin du film, la salle comble applaudit, c'est suffisamment rare pour être noté.
Puisqu'on a parlé de Raiponce en début de post, j'ai trouvé la vidéo du mariage:
EDIT: Je ne sais pas qui a déplacé mon post sur ce topic, mais comme on parle d'une sortie récente (et pas de Disney en général), j'aurais cru qu'il collait mieux sur le sujet cinéma...
NdMM : Il a moins de chance de se perdre dans le fil de la discussion comme ça.