C'est le défaut majeur d'Araki sur la majorité de ses suiveurs, une grande partie de ses combats reposent sur des règles très arbitraire et même si les pouvoirs en eux-même sont parfois vraiment très recherché, on sent que l'auteur lui-même à du mal à trouver quoi en faire au final. Ca donne des résolutions parfois vraiment arbitraires.
De tête, je crois qu'il prévoit à l'avance tous les pouvoirs de tous les personnages, mais qu'il ne sait pas vraiment quand ni comment ils vont intervenir. Ca donne des situations vraiment bizarre, genre des personnages qui sont là du début à la fin mais qui ne font littéralement rien alors qu'ils donnent l'impression qu'il pourraient résoudre tous les problèmes du monde en un claquement de doigt.
Lui et Fukuchi Tsubasa sont complètement opposé sur ce point : ce qui était génial dans un manga comme La Loi d'Ueki, c'est l'exact moment où le héros prend l'avantage sur son adversaire avec un stratagème improbable à mi-chemin entre l’idiotie et le génie. Dans Jojo, c'est l'apparition d'un nouvel ennemi et la découverte du pouvoir étrange qui lui est associé. Il y un art de la sophistication dans les situation proposé dans Jojo qui devient de plus en plus marqué au fil du temps jusqu'à arriver à des trucs que tu ne peux même pas imaginer. Mais du coup les résolutions sont souvent pas vraiment à la hauteur. Mais je dis ça sans avoir encore touché à ce qu'il fait depuis qu'il est passé mensuel.
Par contre, la réalisation de la série jusqu'à maintenant est dans les stratosphères, sérieusement. Elle donne tort à tout ceux qui affirmaient que Jojo était impossible. Ca en fait beaucoup trop en toute circonstance, mais c'est indécemment trop bien.
Je suis vraiment content de voir tout le soin apporté à cette partie.