On revient, une fois encore, à la différence "pour filles"/"pour garçon". Dans l'esprit des éditeurs, et surtout des clients : les shonens, qui se vendent très bien, visent particulièrement les garçons car mettant en avant un garçon, donc facilité d'identification flagrante, qui grandit et, au final, poutre tout ce qui bouge. Combien de shonen ont une fille en tant qu'héroïne ? Pas des masses car ça se vend pas forcément ou alors il faut forcément un homme, quelque part, pour contre-balancer. Là, on peut me dire "mais tu oublies Sailor Moon ou Mai-Hime, par exemple". Certes, mais on sous catégorise ces mangas/animes comme des magical-girl, avec, à un moment où à un autre, une romance qui deviens un pivot essentiel de l'histoire.
Les shojos, quant à eux, mettent, 90% du temps (source : mon omniscience flagrante), une romance en fil conducteur. Certes, les animes/manga type harem sont plus adressé au garçon (qui à même le luxe de choisir sa préférée) mais ces derniers sont bien souvent tourné à la comédie pour attirer différents publique et j'aurai du mal à les qualifiés de véritables histoire d'amour car, la plupart du temps, il ne passe rien.
Pourquoi je parle de tout ça ? Car dans le genre Yaoi/Yuri, c'est, encore une fois, une histoire d'amour qui sera la principale base de l’œuvre. Un personnage découvre une attirance pour une autre personne du même sexe, et c'est, au travers de cette idylle, encore assez tabou au Japon, que va se passer l'histoire. Ayant maintenant ce type de constat, vers quel publique pouvons nous véritablement tourné ce type de manga ? Vers le même publique qui apprécie les histoires d'amour : les femmes.
Enfin, et je tien ça d'une amie yaoiste, malheureusement pour l'image de la femme, les manga yuriste sont souvent dans le niais au possible, bien mielleux et véhiculant de vrais stéréotypes. Quant aux Yaoi, je les trouve un peu plus diversifiés, ou du moins, beaucoup moins cantonné au "je t'aime, mais c'est mal, mais je t'aime, oh oui je t'aime !". Après, je l'avoue, j'ai aucune expérience dans ce type d'histoire mais c'est l'image qu'il en ressort, que je ressent et qui ne m'attire pas du tout.