Sinon animé à ne pas mettre dans les mains de n'importe qui, si vous n'aimez pas voir des animés très triste... Oubliez cet animé, c'est certainement l'animé le plus triste du monde.
Non mais le mot "triste" a du être crée pour cet animé. On rie jaune à chaque épisode. J'ai eu du mal a sortir de vraie sourire.
Triste, Watamote? Il y a une erreur sur la marchandise, là.
Autant je suis d'accord pour dire que l'anime ne plaira pas à tout le monde, autant dire qu'il est triste, c'est entrer dans une démarche de victimisation de Tomoko. Non pas que ce personnage n'est pas à plaindre dans une ou deux occasions, mais Watamote, c'est avant tout une comédie sur fond d'apprentissage. Le rire provient non pas du personnage qui en lui même est toujours honnête envers lui même et sa personnalité d'otaku, mais bien plus de la vision archi-déformée qu'elle a de la société, vision qu'elle emprunte toujours à des sites internets, à des camarades qu'elle entends dans sa classe ou à des magazines. C'est eux la cible du rire, et même si je ne peux nier que certaines situations font en effet rire jaune (le coup du train dans l'épisode 4), la série demeure globalement positive, avec petit à petit l'affirmation de Tomoko vis à vis d'elle même.
Ça me surprends toujours d'entendre les gens se plaindre du scénario dans cette série. Pour avoir vu des dizaines de comédies qui n'avancent pas et reposent sur le running gag, Watamote offre pourtant une résolution (qui tient en une minute à le toute fin, certes, mais elle a le mérite d'y être), mais aussi une progression: ce n'est pas comme si dans les 12 épisodes, Tomoko commettait toujours les mêmes erreurs. On pourrait même réaliser des arcs de trois épisodes tant les thématiques se suivent. Et à chaque fois, elle en tire des leçons: tout le long de la série, on la voit parfois repenser à ce qu'elle a fiat à travers de courts flash back: à partir de là, elle évite de les refaire, et dans un sens, l'histoire progresse, ou plutôt Tomoko progresse.
Dans le fond, je pense que c'est là en vérité que tient le défaut de la série: tout repose sur Tomoko. Sa seiyuu est presque la seule à parler, fournissant d'ailleurs un super boulot pour l'occasion, mais il n'empêche qu'à part un ou deux rares autres personnages récurrents, Tomoko est le centre de la série de A jusqu'à Z. Si on ne l'apprécie pas, si on ne s'intéresse pas un tantinet à ce personnage, tout l'anime s'effondre. Personnellement, j'adore Tomoko et je la trouve particulièrement bien construite, mias je comprends que des personnes ne collent pas.
Mais de là à dire que c'est triste, faut pas exagérer.