Cet ending en quasi full 3D avec des vêtements en chamallow ?
Episode 01-05.
Je n'étais pas au courant pour l'époque choisie et j'ai eu un début d'orgasme après le générique, surtout grâce à Seimei en mode on, car je me suis vu transporté dans une adaptation du manga Onmyouji, pour vous dire. La sauce est vite retombée lorsque j'ai appris que Seimei était une femme. Ô cruelle déception. Donc, direction artistique du tonnerre malheureusement plombée par une animation médiocre. Je n'ai pas souvenir que ce fut aussi dramatique lors de la première saison... vraiment dommage.
Bon, je sais m'adapter mais, sérieux, la tenue de combat de Seimei fait vraiment tache avec le cadre. Une transfo en juuni-hitoe aurait été tellement plus hmmmmm... d'accord, même si pas très pratique pour gigoter. Et, en parlant de Seimei, seconde critique : les personnages. Si Raikou est un fidèle copier-coller de Léon, son faire valoir ne sert strictement à rien, Seimei est un poil en dessous d'Ema, et le problème est là : dans la première saison, tout reposait sur les relations interpersonnelles plus que sur les combats qui n'intéressent pas les gens comme moi allergiques aux histoires de super-héros/toku, or, on sent le vide laissé par Herman Lewis. Et du coup, l'humour est totalement foireux, surtout que Seimei doit compenser alors que, si sa personnalité est un atout, elle ne fonctionne pas franchement lorsqu'il s'agit d'occuper le terrain de l'humour, d'où le sentiment d'avoir affaire à une version inférieure à Ema. Herman Lewis, sort de ce corps !
En plus, il y a un système de correspondance/réincarnation avec la reprise des seiyuus, pour lier les deux séries :
Leon Lewis > Fujiwara no Yasusuke
Ema Guzman > Seimei
Herman Lewis > Fujiwara no Michinaga
Alois > Kintoki
Alfonso san Variante > Minamoto no Yorinobu
Mendoza > Douma Houshi
Garm > Inari
Etc.
Ce qui renforce l'impression d'avoir une distribution inégale lorsqu'on voit qu'un random PNJ comme Alois a un rôle important tout en étant toujours aussi mineur. J'ai même été surpris d'entendre que Léon n'était pas l'alter-égo de Raikou. (Raikou qui parle avec un balais dans le cul, et pas seulement parce que l'époque le veut.)
Niveau contenu, ça fait du coup un peu redite avec la saison (surtout qu'on se retape des éléments comme le héros qui ne maîtrise pas son pouvoir) malgré le cadre tout neuf, mais la série s'en tire bien avec les deux derniers épisodes. Kaguya a réussi à me tirer une larmichette à la fin et comment ne pas résister à une version Heian de Roméo et Juliette ? J'attends de voir le fil rouge se dévider mais le troisième épisode introduisant les antagonistes était loin d'être convaincant.