E6:
Donc même avec un personnage comme le Goblin Slayer ils trouvent le moyen de jouer au Galge.
Le type parle jamais et pourtant il les fait rougir.
(pas mal le plan sur l'entre-jambe qui prend son temps.)
À part cela, J'aime bien la séquence ou ils voient l'archevêque dans la grande salle de la cathédrale:
Tout le prélude au travers de sa musique d'église et ses plans larges qui font paraître les personnages ridiculement petits face à la monumentalité du lieu, presque comme une tentative d'intimidation.
On nous conditionne pour mieux recevoir le cliché de la rencontre divine, décidément amenée dans les formes, il y a même des plans d'insert sur les peintures d'histoire, numéro 1 dans la hiérarchie en peinture académique.
.Puis la musique devient une nappe d'ambiance, on passe à des plans serrés créant ainsi une atmosphère intimiste notamment par le biais de dialogues informels.
ils s'assoient sur le sol à la Japonaise forment un cercle au centre et tapent la discute, on dirait presque qu'ils vont enlever leurs chaussures et prendre le thé.
Ils se réapproprient le lieu, symbole du prosélytisme religieux et du pouvoir de conquête occidentale à travers le monde.
Le Goblin Slayer marche sur le protocole comme faisant fi des clichés, marquant une rupture de ton net avec le decorum devenu accessoire et pompeux.
De temps en temps il y a des plans éloignés qui nous font comprendre à quel point l'espace est ridiculement grand et inutile face à l'usage détourné qui en est fait.
Le mythe est désacralisé, relégué au rang de vignette à collectionner.
D'ailleurs la nenette qui est censée être une héroïne de légende est pourtant transparente
On voit bien que c'est un PNJ.
C'est le Goblin Slayer le boss, il a gagné, il nique qui il veut même Poutine ou Kim Jung-Un.
Personne ne lui fera de l'ombre lui qui est tout en contraste avec son armure noire alors que tous les autres y compris l'archevêque se fondent dans le décors en tons clairs.
C'est qu'un chasseur de gobelins dans une armure pourrie qui schlingue et pourtant là c'est le roi de la scène.
FUCK OF les looser, inclinez vous devant le swag, le vrai!