J'ai des vieux souvenirs, mais aucune ressource à fournir.
En France, si l'auteur laisse ce droit à l'éditeur, l'éditeur négocie un droit à d'autres éditeurs (poche, club, étrangers, autres). Le plus souvent c'est un forfait, donc c'est jackpot dès la négociation pour l'auteur, mais après si ça marche bien pour lui, c'est bof. Mais inversement, si ça se vend mal, il gagne. Mais les contrats d'éditeurs bougent tout le temps, et plus tu vend, plus tu as de marges de négociation. L'exemple d'Eric Zemmour dans le domaine de l'édition est assez exemplaire pour le coup (il a été jeté par tous les grands noms de l'édition, du coup, au lieu d'aller chercher l'aumône, il s'est mis à l'auto-édition, et il reçoit donc aussi la part de l'éditeur, ce qui lui fait un gros paquet de pognon, il n'aura pas besoin d'aller faire financer sa campagne en Russie ou en Libye lui...)
Mais le cas de la France est à part, car dans bien d'autres pays les auteurs ont un agent, ça se passe donc différemment.
Le cas du manga doit aussi être à part, car l'adaptation anime est plus facilement en ligne de mire que pour un BD en France par exemple.
Pour le cas du Japon, j'ai plutôt entendu que tout ce qui est argent des animes, tout va dans la poche du producteur. Mais ce ne sont que des rumeurs, je n'ai jamais eu d'échos directs de personnes du métier.
Par contre, sur cette question, approcher un professionnel à un salon manga devrait être intéressant. D'ailleurs anime-kun a des entrées au salon pro des négociations de droits internationaux d'Angoulême.